INSEE
-
Un enfant sur dix vit dans une
famille recomposée par Aude
Lapinte – INSEE Première n°1470 – octobre 2013
Si 71% d’enfants vivent encore dans une famille avec ses deux
parents, ils sont désormais 18% à
grandir dans une famille monoparentale et 11% dans une famille recomposée.
Au finale, un enfant sur quatre ne vit pas avec ses deux parents.
Sur les 1,5 million d’enfants qui vivent dans des familles
recomposées, 940 000 enfants vivent avec un seul de leur parent et un
beau-parent. Les 530 000 restants, soit un peu plus d’un tiers, sont
issus de l’union des deux parents avec lesquels ils vivent et partagent leur
quotidien avec des demi-frères ou des demi-sœurs.
La part des familles monoparentales et des familles recomposées
sont toutes deux en hausse de plus d’un point par rapport à 2006.
- 15
millions de grands-parents par
Nathalie Blanpain et Liliane Lincot – INSEE Première n°1469 – octobre 2013
Un quart des Français sont des
grands-parents.
À 70 ans, huit personnes sur dix sont grands-parents.
Les femmes deviennent
grand-mères à 54 ans en moyenne et les hommes grands-pères à 56 ans.
Après 75 ans les grands-parents ont en
moyenne 5,2 petits-enfants.
Le
Nord - Pas-de-Calais et la Lorraine sont les régions qui comptent le plus de grands-parents
parmi les 75 ans ou plus (85 %), tandis que l’Île-de-France est celle
qui en compte le moins (75 %).
-
La formation des adultes Un accès plus fréquent pour les
jeunes, les salariés des grandes entreprises et les plus diplômés
par Sébastien Gossiaux et Patrick
Pommier (Dares) – INSEE Première n°1468 – octobre 2013
En France métropolitaine, en
2012, plus d’une personne sur deux âgée de 18 à 64 ans a suivi au moins une
formation dans l’année, que ce soit dans un but personnel ou professionnel.
Mais tout le monde n’a pas accès à la formation. La formation profite plus aux cadres et aux diplômés. Ainsi, chez les actifs occupant un
emploi, 66 % des diplômés de niveau supérieur à bac+2 ont suivi au moins une
formation professionnelle dans l’année, contre 25%des personnes sans diplôme.
La
participation à une formation dépend
également de l’environnement professionnel. Elle augmente avec la taille de l’établissement et varie
selon le type de secteur d’activité
dans lequel on travaille.
Les responsabilités familiales et le coût
sont les principaux obstacles évoqués lorsque les personnes déclarent avoir
renoncé à une formation. Et pour celles qui n’aspirent pas à en suivre, il peut
s’agir d’une forme d’autocensure, liée à ce type de difficultés, de même qu’au
sentiment de ne pas être au niveau.
OFCE
Prévisions de l’économie mondiale et de l’économie française à l’horizon de deux ans:
- France : moins d’austérité,
plus de croissance Perspectives 2013-2014 pour l’Economie
française par Éric Heyer, Marion
Cochard, Bruno Ducoudré et Hervé Péléraux
En
2013, l'économie française devrait croître de 0,2 % en moyenne annuelle, ce qui
lui permettrait de retrouver en fin d'année le niveau de production atteint six ans plus tôt, fin
2007. Cette performance médiocre est très éloignée du chemin qu'aurait dû
normalement emprunter une économie en sortie de crise.
Cinq ans après le début de la
crise, le potentiel de rebond de l'économie française est important. Mais cette
« reprise » a été freinée principalement par les plans d'économies budgétaires
en France et dans l'ensemble des pays européens. Pour la seule année 2013, cette
stratégie budgétaire aura amputé de 2,4 points de PIB l'activité en France…
La croissance devrait être de 1,3 %
en 2014 en moyenne annuelle, rythme trop faible pour envisager une amélioration
du marché du travail.
Le taux de chômage en France métropolitaine augmenterait légèrement pour
s'établir à 10,9 % fin 2014. Il s'élèverait à 11,4% pour la France entière. La
contrepartie à l'allègement de la rigueur est un déficit public plus élevé que
celui qui avait été initialement programmé. Il devrait s'établir à 3,5 % du PIB
en 2014 après avoir atteint 4,1 % en 2013…
-
La
zone euro écartelée Perspectives 2013-2014 pour l’Economie
européenne par Céline Antonin,
Christophe Blot, Sabine Le Bayon et Danielle Schweisguth
Après
six trimestres de baisse, la zone euro a renoué avec une croissance positive au
deuxième trimestre 2013, le PIB progressant de 0,3 %. À l’exception du secteur de la
construction, les enquêtes de conjoncture sont mieux orientées, confirmant le
retour d’une croissance positive dans les prochains trimestres sur l’ensemble
de la zone. La confiance des marchés est revenue, comme en témoigne la
poursuite de la baisse des taux souverains en Espagne en Italie.
Un mouvement de convergence semble
d'ailleurs amorcé puisque dans le même temps les taux sur la dette souveraine
allemande et française ont augmenté. Les
risques de crise de liquidité dans la zone euro semblent aussi s'atténuer.
Le guichet de la BCE reste ouvert et les demandes de refinancement diminuent
progressivement. La crainte d'un éclatement de la zone euro étant écartée, les
principales menaces qui pourraient contrarier le retour de la croissance dans
la zone euro résident dans la poursuite de l'ajustement budgétaire. Pour autant, il est encore prématuré
d’affirmer que la zone euro est sortie de la récession.
La
croissance sera insuffisante pour combler l’écart de croissance qui s’est
creusé et réduire les divergences qui sont apparues dans la zone euro. Les
pressions déflationnistes dans les pays du sud de l’Europe restent fortes, ce
qui contraint le pouvoir d’achat et la consommation des ménages, en particulier
les agents les plus endettés qui doivent faire face à leurs échéances. Dans ces
conditions, la zone euro restera
écartelée entre une fraction de pays où la crise laisse peu de traces et une
autre durablement affaiblie économiquement, financièrement et socialement…
-
La
crise sur un tableau Perspectives 2013-2014 pour l’Economie
mondiale
Observatoire des Inégalités
§
Données
-
Le niveau
de chômage dans les pays riches – 22/10/2013
Les Pays-Bas et l’Allemagne affichent de
loin les meilleurs résultats pour l’Europe, respectivement 5,3 % et
5,5 % de chômeurs selon l’OCDE (données 2012). A l’opposé, l’Espagne avec un taux de 25,1 %
figure parmi les mauvais élèves, suivie de la Grèce (24,3 %), du
Portugal (15,9 %) et de l’Irlande (14,7 %). La France se classe en-dessous de la moyenne de la zone euro
(11,4 %) avec un taux de 10,3 %, mais fait moins bien que la
plupart des pays européens comparables comme le Royaume-Uni (7,9 %),
hormis l’Espagne et l’Italie (10,7 %).
Au
niveau mondial, les Etats-Unis, avec un taux de chômage de 8,1 %, se
placent dans la moyenne de l’OCDE,
qui est de 8 %. Le Japon fait quant à lui meilleure figure avec un niveau
de chômage de 4,4 %, tout comme le Canada (7,2 %)…
§
Analyses
-
Logement :
la spirale des inégalités par Fanny
Bugeja-Bloch – 22/10/2013
Selon les générations, les chances de
devenir propriétaires sont inégales. D’un
côté, les nouvelles générations de jeunes, évincées de la location sociale,
sont plus souvent locataires dans le secteur libre qu’il y a 25 ans (plus
de 40 % des 25-35 ans en 2005 comparés à environ 35 % dans les années
1980). De l’autre, celles nées entre
1930 et 1950 atteignent des taux de propriétaires non endettés dépassant les
70 % (contre 50 % au début des années 1980).
Depuis la fin des années 1970, l’essor de
l’aide à la personne (aide personnelle au logement et financement de
l’accession à la propriété) sur l’aide à la pierre (aide à la construction de
logements sociaux) traduit un désengagement de l’État et une politique plus
libérale en faveur du développement de l’accession à la propriété
pavillonnaire.
Alors
qu’en 1985, pour un même type de ménage, le coût d’une pièce d’habitation
rapporté au budget était quasi identique pour toutes les catégories de revenu,
il est devenu aujourd’hui beaucoup plus cher de se loger lorsqu’on est pauvre
que lorsqu’on est riche.
En France, le renchérissement du logement,
couplé aux fortes inégalités devant la contrainte budgétaire, modifie les
styles de vie et transforme les manières de consommer selon les classes d’âge…
CREDOC
-
Le logement social – un
levier pour redonner du pouvoir d’achat et favoriser la mobilité ? par Régis Bigot, Emilie Daudey et Sandra Hoibian –
Note de synthèse n°8 – septembre 2013
Si
certains Français ont gagné en patrimoine (les ménages qui ont acheté leur
logement au milieu des années 1990 bénéficient actuellement d’un patrimoine
immobilier dont la valeur a plus que doublé), d’autres ont perdu en termes de
marge de manœuvre financière et ressentent de plus en plus fortement le poids du logement dans leur budget.
Celui-ci est devenu le premier poste de dépenses des Français, représentant 26% des dépenses de
consommation en 2011 contre 20% en 1984. Mécaniquement, le «revenu
arbitrable» se réduit.
Face à la crise, le parc social a
joué un rôle d’amortisseur
en limitant la perte du pouvoir d’achat des populations les plus modestes. Le
taux d’effort des locataires du parc social a moins augmenté que dans le
secteur locatif privé (+0,7 point entre 1996 et 2010, contre +4,1 points pour
les locataires du parc privé). Et les loyers des logements sociaux étant en
moyenne 40% moins élevés que dans le parc locatif libre, les opportunités professionnelles impliquant un déménagement sont
mécaniquement moins attractives.
Mais le lien entre parc social et
rigidité n’est peut-être pas une fatalité.
De manière générale, les freins à la mobilité sont nombreux : changement de
travail pour les deux conjoints, d’école pour les enfants, coupure des liens
amicaux et familiaux, etc. A cela s’ajoutent les arbitrages liés au coût du
logement. Il faut donc a minima, pour décider de déménager,
que le « gain net » entre la nouvelle rémunération et le coût du logement soit
attractif et compense les inconvénients perçus.
Cependant
il faut savoir que seulement 21% des ménages interrogés se montrent rétifs à
déménager quel que soit le gain escompté. En
fait, un gain net mensuel de 500 euros, en moyenne, pousserait 39% des actifs à
déménager. Cette proportion s’élève à 53% chez les jeunes, 36% chez les
cadres, 47% chez les employés et 41% des ouvriers. Elle est plus élevée chez
les chômeurs (49%) que chez les actifs déjà en poste (37%).
Dans une période où le logement
constitue une des composantes essentielles des difficultés financières de nos
concitoyens, proposer des logements sociaux à loyer modéré, des aides à la
personne ou tout autre dispositif de nature à limiter les dépenses de logement
pourrait se révéler un moteur d’attractivité pour les territoires.
AFIJ
-
Un
an après, que sont devenus les jeunes, diplômés en 2012 ? –
octobre 2013
Le parcours d’insertion
professionnelle des jeunes diplômés de l’enseignement supérieur apparait comme
très progressif, avec des périodes d’emploi et de non activité, avant la
stabilisation en CDI, dans un emploi d’une qualité variable.
84% des jeunes diplômés ont occupé un emploi dans
l’année qui a suivi l’obtention de leur diplôme.
Mais
un an après en septembre 2013, 53% des
jeunes, diplômés en 2012, sont en emploi contre 50% l’an passé à cette date
(55% pour les femmes et 48% pour les hommes).
Parmi eux, 70% sont en emploi durable (CDI ou CDD ou CTT plus de 6 mois)
tandis que 30% sont en contrat court : CDD ou CTT de moins de 6 mois.
49%
des jeunes occupent un emploi dans le secteur privé marchand et 18% dans
l’Economie Sociale et Solidaire. 34% occupent un poste dans le secteur public.
28%
des diplômés bac+5 occupent un emploi cadre et 85% des postes cadres sont occupés par des
diplômés à bac+5 et plus.
47% des jeunes, diplômés en 2012,
sont sans emploi
(50% l’an passé).
Métropolitiques
§ lectures
- Habiter
et vieillir, vers de nouvelles demeures de Monique Membrado et
Alice Rouyer (dir.)
→Vieillir chez soi Les enjeux
liés à l’habitat des personnes âgées par Pierre-Marie Chapon
- 18/10/2013
S’inscrivant dans le
sillage d’un colloque organisé en 2009 sur le thème « Vivre le
vieillir », cet ouvrage se fixe comme objectif d’analyser les rapports entre vieillir et habiter en
traitant de la notion de « chez soi » à travers un parcours
résidentiel, voulu ou subi, en fonction des aléas de la vie. Il propose
ainsi une pluralité de lectures dynamiques de la notion du « chez
soi ». En outre, les contributeurs poussent la réflexion jusqu’à présenter
des alternatives intéressantes et originales à l’entrée redoutée en
institution, comme les coopératives ou encore les résidences
intergénérationnelles…
FONDATION
ROBERT SCHUMAN
-
Newsletter
n°598 – 18/10/2013
Sommaire : A la une ! : Europe/valeurs Elections : Luxembourg Crise financière : Eurogroupe Irlande - Italie - Portugal - Royaume-Uni Commission : UE-Canada - Transports - Elargissement - Internet - Sécurité Parlement : Parité - sécurité/produits - Espionnage Conseil : Economie/Finances - Commerce - Pêche - Environnement - Emploi - Affaire étrangères Diplomatie : Défense européenne – Iran Allemagne : Coalition - Economie France : Numérique - Alpes Grèce : Partis Hongrie : Groupe de Visegrad Italie : Immigration Lettonie : OCDE Royaume- Uni : Nucléaire Ukraine : Ioulia Timochenko Norvège : Gouvernement CEDH : Espagne - Russie Eurostat : Inflation - Commerce - Internet – Echanges courants Eurobaromètre : Perception/crise Etudes/Rapports : Nitrates – FMI Culture : Festival/Norvège - FIAC - Expo/Italie - Expo/Hanovre - Expo/Madrid - Expo/Paris - Expo/Francfort - Prix/Booker
BVA
-
Les Français et le courage en
politique – 25/10/2013
Presque 8 Français sur 10 (78%)
trouvent que les hommes et les femmes politiques ne sont pas courageux.
Parmi
les mesures à
la fois les plus appréciées et les plus
courageuses : l’abolition de la peine de mort, la réforme
des régimes spéciaux de retraite et le passage à l’euro.
Parmi
celles testées,
les mesures qui seraient à la fois les plus appréciées et les plus courageuses
: l’interdiction de licencier aux entreprises faisant des bénéfices, la
remise en cause des 35 heures, la suppression du Sénat et la suppression
de la sécurité de l’emploi aux fonctionnaires.
CSA
- Les villes intelligentes – Vague
2 « le match des municipales » - octobre 2013
Une
large majorité des Français habitant dans des communes d’au moins 3500
habitants apparaissent aujourd’hui sensibles à l’importance de l’investissement
public dans le numérique pour les collectivités locales : huit sur dix (81%) déclarent ainsi souhaiter que leur commune «
investisse davantage dans le domaine du numérique et plus particulièrement les
services et informations pour les citoyens accessibles via l’ordinateur ou le
téléphone mobile ».
Près
de neuf sur dix (88%) se disent « prêts à utiliser les services numériques pour
leurs démarches administratives et l’accès aux services municipaux », 42% s’y
disant même « tout à fait » prêts. Dans le détail, le développement des villes
intelligentes passe autant par l’amélioration de l’information accessible aux
citoyens que par la création.
Près
de trois Français sur quatre (73%) souhaite une information accessible sur
Internet sur « les démarches administratives » ou sur « les transports publics
» (72%).
Entre 70% et 60% d’entre eux souhaitent également des informations numériques
concernant « l’accès en temps réel à leurs consommations en énergie » (70%), «
la pollution » (68%), « la collecte des déchets » (64%), « le trafic routier »
(63%), « les informations sur le patrimoine culturel » (63%) et « le
stationnement » (62%).
IFOP
- Les indices de popularité
– octobre 2013
Pour François Hollande, le mois de septembre avait été
marqué par une chute aux yeux de l'opinion (- 5 points). En octobre, le baromètre n'affiche aucune
amélioration: 23% seulement des sondés se disent satisfaits, comme en
septembre. Le chef de l'État bat même de nouveau le record de mécontentement
(77%). Les électeurs les moins
satisfaits du Président se recrutent toujours chez les artisans et commerçants
(12% de satisfaits seulement), les employés (15%), les ouvriers (22%) et
les sympathisants FN (4%) et UMP (5%).
Les jeunes (18-24 ans)
sont encore 31% à se dire satisfaits,
soit un point de plus que le mois précédent
À
cinq mois des municipales, la cote de popularité du chef de l'État est
minoritaire parmi les sympathisants du Front de gauche et des Verts, tandis que
35% des sympathisants socialistes expriment leur mécontentement.
Jean-Marc Ayrault
enregistre lui aussi, ses plus mauvais résultats (70% de mécontents) depuis sa
nomination à Matignon.
Un niveau d'impopularité que François Fillon n'avait jamais atteint. Fait
majeur, plus de quatre sympathisants socialistes sur dix expriment leur
désapprobation
SOFRES
- Baromètre de
confiance des Français à l'égard des associations et fondations - septembre 2013
52% des Français ont confiance en leurs organisations et leurs fondations. Un
chiffre en légère baisse par
rapport à 2012 (56%) mais appréciable étant donné le climat général de
suspicion, notamment de dévalorisation de l‘action politique (14%
accordent leur confiance aux partis politiques).
Les leviers de la confiance demeurent, avec loin devant le contrôle (77%) puis la rigueur de la gestion (70%)
et l'efficacité des actions (70%).
Cette année l'on constate une posture de dialogue encore plus attendue par
les donateurs via les blogs et les réseaux sociaux (35%, + 5 points
par rapport à 2012).
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