SELECTION
DE LA SEMAINE 22-29/06/2013
http://www.ofce.sciences-po.fr/blog/?lang=fr
La notion de
filière est revenue sur le devant de la scène et fait figure d’instrument de la
nouvelle politique industrielle. Le document de travail de la Fabrique de
l’Industrie, ‘A quoi servent les filières’, (Bidet-Mayer et Toubal, 2013) lui
reconnaît la vertu d’avoir permis de recenser et d’étendre l’application de
bonnes pratiques dans les relations entre entreprises comme entre entreprises
et pouvoirs publics. Pourtant, ce même document conclut en forme
d’interrogation sur le bien-fondé d’une notion qui privilégie davantage une
approche plus techniciste qu’entrepreneuriale de l’organisation industrielle.
Le propos
ici est d’approfondir cette interrogation et de contester la pertinence de la
notion de filière pour lui substituer celle de cluster qui semble mieux correspondre à la nécessité – pour la
politique industrielle – de reconnaître le rôle prééminent de l’entreprise dans
la définition des choix stratégiques.
Observatoire des Inégalités
http://www.inegalites.fr/
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Inégalités :
quels enseignements du classement des communes ?
par Louis Maurin
Une ville peut être riche et inégalitaire, pauvre et
égalitaire… Riches ou pauvres, inégales ou égales, nos communes de plus
de 10 000 habitants offrent des réalités sociales très différentes. Un
univers sépare le Vésinet de Maubeuge. Pour partie, la collectivité compense
les écarts par le biais des services publics : sans ces derniers, peu
nombreux seraient les habitants des communes pauvres qui auraient accès à la
santé, à la sécurité ou à l’enseignement. Ce sont justement ces habitants qui
seront les plus touchés par les diminutions des dépenses publiques annoncées par
le gouvernement. Enfin, la redistribution des recettes entre communes (la
« péréquation » en jargon de finances publiques) reste symbolique en
regard de la masse globale des dépenses, mais c’est un signe important de la
participation des territoires favorisés à la solidarité nationale pour réduire
l’impact de la crise dans les communes les plus pauvres.
http://www.metropolitiques.eu/
Le parc Gezi et la place Taksim, théâtres des
événements actuels, sont des espaces emblématiques d’une politique d’aménagement urbain
qui les dépasse largement.
Le
projet de Gezi s’inscrit en premier lieu dans le contexte de la politique de
transformation urbaine initiée en mars 2004 par le Parti de la justice et
du développement (AKP) et relancée sous le signe et l’alibi de la lutte contre
le risque sismique en mai 2012. Cette politique est un des fondements du
projet de promotion d’Istanbul sur le marché international de l’immobilier
résidentiel et commercial, de la finance et du tourisme.
Elle
vise aussi à réécrire l’histoire urbaine, d’ajouter à la ville déjà complexe
une nouvelle couche de sens.
Enfin,
cette politique de transformation est une expression flagrante de la
recentralisation des politiques urbaines en Turquie.
FONDATION
ROBERT SCHUMAN
http://www.robert-schuman.eu/fr/
Newsletter
du 24/06/2013
Sommaire : A la une ! : Ukraine/Débat - Télévision Elections : Albanie Crise financière : Eurogroupe - Espagne - Hongrie - France - Irlande - Slovénie - Agences/Notation Commission : Commerce - Eurotunnel – Bulgarie Parlement : Données personnelles Conseil : Economie/Finances - Emploi/santé - Climat - Diplomatie Diplomatie : Kosovo/Serbie – Syrie Allemagne : Programme/CDU - Obama/Berlin - Train Bulgarie : Morale/politique Espagne : Réforme France : Réformes? - Olli Rehn Grèce : Remaniement? Italie : Europe Pologne : Corruption Portugal : Démographie République Tchèque : Gouvernement? Royaume-Uni : G8 - Chine Croatie : Frontières Russie : Business Ukraine : Timochenko ONU : FAO Eurostat : PIB – Asile Etudes/Rapports : Droits fondamentaux - Vieillesse – Immobilier Culture : Expo/Baden-Baden - Expo/Londres - Expo/Athènes - Expo/Lübeck - Expo/Paris - Danse/Marseille
http://www.bva.fr/fr/accueil/
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Observatoire de la vie politique BVA/Orange – juin 2013
L’appel à une certaine modération salariale dans le privé, le
gel du point d’indice des fonctionnaires, les orientations du rapport Moreau
commandé sur la réforme des retraites … ont mis « vent debout » les syndicats
et la base électorale de gauche de François Hollande. Résultat, corrélativement
à son « bide » d’audience sur M6 dans « Capital », le Président perd 4 points
de bonnes opinions en juin pour chuter à 31%, soit son plus bas niveau sur
notre baromètre depuis son élection. Il se rapproche ainsi des records
historiques d’impopularité enregistrés par son prédécesseur, Nicolas Sarkozy,
tombé à 30% de bonnes opinions en octobre 2010 puis en février 2011. Comme
toujours Jean-Marc Ayrault est associé à ces évolutions. Il perd 3 points ce
mois-ci pour se situer à 30% de bonnes opinions.
→ «François Hollande n'a jamais été aussi impopulaire» par Gaël Sliman
http://www.csa.eu/index.aspx
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Les Français et la
proximité perçue de l’UMP avec le PS et le FN - CSA/BFM TV- 27/06/2013
Un tiers des Français estiment que l’UMP a plus de
valeurs communes avec le FN tandis que seuls un sur dix pensent que c’est avec
le PS, près de 4 Français sur dix pensant qu’il n’en a avec aucun des deux.
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Note d’analyse « Europhiles et eurosceptiques à un an des élections
européennes » - 26/06/2013
Le déclenchement de la crise des dettes souveraines
et les politiques de réduction budgétaire menées à la suite de cette dernière
ont modifié la perception qu’ont les Européens de l’Union.
Alors
que son image est restée globalement stable depuis le début des années 2000
jusqu’au printemps 2010, oscillant entre 42% et 52% d’opinions positives, elle
fait aujourd’hui face à un brusque renversement de tendance. Entre le printemps
et l’automne 2011, période au cours de laquelle la crise s’est intensifiée, le
taux d’opinions positives associées à l’Union a baissé de neuf points,
atteignant 30% à l’automne 2012, au même niveau que la part d’opinions
négatives (29%, +10 points depuis le printemps 2010).
http://www.ifop.com/?option=com_homepage
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Baromètre Ifop/JDD – juin 2013
Avec
26% seulement de satisfaits et 73% de mécontents (+2), François Hollande reperd
donc 3 des 4 points gagnés en avril, et son taux de mécontentement est à un
point seulement du record absolu de la Ve République. Sa baisse est
particulièrement forte chez les plus jeunes : -14 chez les 18-24 ans, – 8 chez
les ouvriers. À gauche, l'addition est lourde : -21 points chez les sympathisants
d'Europe-Écologie-Les Verts, -10 chez ceux du Front de gauche de Jean-Luc
Mélenchon et -8 au PS.À l'origine de cette retombée, à en croire le discours
des personnes interrogées par l'Ifop, d'abord une absence de perspectives.
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Les Français et le nucléaire – Ifop/Dimanche Ouest France – juin 2013
L’opinion
des Français sur le recours à l’énergie nucléaire évolue en faveur de cette
dernière. En effet, 36% des interviewés se déclarent aujourd’hui favorables au
recours à cette énergie, contre 33% en novembre 2011 et 32% en juillet de la
même année, quatre mois après l’accident au Japon, alors que la proportion des
opposants au recours à l’énergie nucléaire en France baisse à 14% (-3 points
depuis novembre 2011, -6 depuis juillet 2011). Les hésitants représentent quant
à eux environ un tiers de la population (34%, -6 points depuis novembre 2011)
et deviennent, pour la première fois depuis deux ans, moins nombreux que les
pro-nucléaires. L’opinion sur le recours à l’énergie nucléaire est fortement
corrélée à l’âge : ainsi, les jeunes apparaissent plus opposés ou sans opinion
sur le sujet alors que leurs aînés affichent un soutien massif à cette énergie
(jusqu’à 57% parmi les personnes âgées de 65 ans et plus, qui ont vécu la
montée en puissance de la filière nucléaire française dans les années 70 et
80).
http://www.tns-sofres.com/
Lorsqu'on le met en perspective sur la
longue période, le niveau de confiance suscité
aujourd'hui par les syndicats se situe à un point relativement haut :
45% de la population et 55% des salariés déclarent leur faire confiance pour la
défense de leurs intérêts, un niveau stable par rapport à 2010 sur l'ensemble
de la population, en légère progression auprès des salariés, et sensiblement
supérieur à celui qui prévalait il y a une vingtaine d'années. Ces niveaux
traduisent le besoin des salariés de trouver dans les syndicats un rempart
contre la dureté de ces temps de crise.Pour autant, invités à indiquer quelle
démarche leur semble la plus efficace pour défendre leurs intérêts, les
salariés sont de moins en moins nombreux à se tourner vers les syndicats (19%,
-7 points /2005), et privilégient de
plus en plus la discussion individuelle avec leur hiérarchie (57%, +12
points /2005).
Ils souhaiteraient que les syndicats adoptent une posture plus
pragmatique et réaliste.
§
51% des salariés estiment qu'il faut « assouplir certaines règles sociales si l'on veut restaurer la
compétitivité des entreprises et relancer la croissance », contre 40% qui
veulent au contraire protéger au maximum les acquis
§
71% des salariés du privé préfèreraient, si leur entreprise était en
difficulté, que les syndicats négocient
des compromis sur le temps de travail et les salaires en contrepartie
d'un engagement à préserver l'emploi, plutôt que refuser tout compromis.