28 septembre 2013

SELECTION HEBDOMADAIRE DU 21-28/09/2013


 
 
INSEE
http://www.insee.fr/fr/default.asp

-                   Une photographie du marché du travail en 2012 – INSEE Première n°1466 – septembre 2013
En 2012, 25,8 millions de personnes ont un travail et 2,8 millions sont au chômage au sens du BIT. Sur dix personnes qui travaillent, on compte un non-salarié, cinq ouvriers ou employés et quatre cadres ou professions intermédiaires.
Les salariés représentent 88,5 % des actifs occupés en France métropolitaine.
76,1 %des personnes ayant un emploi (salarié ou non) travaillent dans le secteur tertiaire, 13,7 % dans l’industrie, 6,9 % dans la construction et 2,9 % dans l’agriculture
5,3 % des personnes ayant un emploi sont en situation de sous-emploi. Cette situation est plus courante parmi les jeunes, les employés et les femmes.
Après avoir progressé de 2008 à 2010, puis connu une légère baisse en 2011, le chômage augmente de nouveau en 2012 et atteint son plus haut niveau depuis 1999. Toutes les classes d’âge sont concernées par cette dégradation, qui affecte principalement les ouvriers et les employés, mais également les professions intermédiaires, plutôt épargnées les deux années précédentes.
http://www.insee.fr/fr/ffc/ipweb/ip1466/ip1466.pdf

 
OFCE
http://www.ofce.sciences-po.fr/blog/?lang=fr

-                   Faut-il remplacer le RSA-activité et la PPE par une Prime d’activité ? Réflexions autour du rapport Sirugue Note n°33 – 24/09/2013
La Prime d’activité proposée dans le rapport Sirugue n’améliorerait qu’assez marginalement le système de soutien aux bas revenus. Instrument hybride entre PPE et RSA-activité, la Prime d’activité est une nouvelle combinaison des défauts et qualités de ces deux instruments. La note propose une autre réforme, qui minimiserait le problème du non-recours. Le soutien aux bas revenus reposerait alors sur un RSA « conjugalisé », fortement dégressif, un complément familial généreux dès le premier enfant, une allocation d’insertion pour les chômeurs de 18 à 25 ans, versée par Pôle Emploi et une revalorisation du SMIC compensée par des allègements de cotisations employeurs.
http://www.ofce.sciences-po.fr/pdf/notes/2013/note33.pdf

 
Observatoire des inégalités
http://www.inegalites.fr/

-                   Dépenses publiques : des comparaisons piégées par Louis Maurin – 24/09/2013
Etat, collectivités locales et autres administrations publiques françaises dépensent chaque année l’équivalent de 56 % du produit intérieur brut (PIB), selon les données 2011 d’Eurostat. Un chiffre qui classe notre pays au deuxième rang de l’Union européenne, derrière le Danemark (57,6 %), et 6,5 points de PIB au-dessus de la moyenne de la zone euro (49,5 %). Mais que veulent vraiment dire ces chiffres ? Ils ne sont pas le signe que nos services publics coûtent plus cher qu’ailleurs, mais que, pour l’essentiel, notre pays a opté pour une réponse collective et moins inégalitaire aux besoins sociaux, quand d’autres laissent faire le marché. Ainsi, plus de la moitié de cet écart provient du système de retraite, qui prend en France la forme d’un service public.
Premièrement, au chapitre « services généraux », la France dépense moins que la moyenne européenne (6,4 % du PIB, contre 6,8 %). Ce n’est donc pas le « train de vie » de l’Etat qui fait la différence.
Deuxièmement, le rôle historique de la France lui a conféré une place à part en matière de Défense, mais ce poste ne creuse l’écart que de 0,5 point de PIB. Avec 1,8 % du PIB consacré à ce domaine, la France est loin derrière le Royaume-Uni (2,8 %), par exemple.
Troisièmement, dans l’esprit général, la « dépense publique » est celle de l’Etat : or, ses dépenses (22,4 % du PIB) sont inférieures à la moyenne de la zone euro (22,6 %), bien moins par exemple qu’au Royaume-Uni (44,8 %, qui n’incluent pas la protection sociale) ou au Danemark (42,3 %).
L’écart constaté vient donc principalement des dépenses de protection sociale, alors que le plus souvent c’est l’Etat qui est pointé du doigt…
http://www.inegalites.fr/spip.php?page=analyse&id_article=1835&id_rubrique=110&id_mot=31&id_groupe=10


La Vie des idées
http://www.laviedesidees.fr/

§    lectures

-                   Pricing the planet’s future de Christian Gollier

Peut-on fixer le prix du futur de la planète ? par Gilles Rotillon
Dans son dernier livre, Pricing the planet’s future, Christian Gollier revient sur le vieux problème économique du choix d’un taux d’actualisation pour sélectionner des projets d’investissement sur le long terme.
Cette question est particulièrement sensible pour les projets ayant une composante environnementale qui sont généralement un horizon de long terme.
Affirmé dès la première page, le but « ultime » de l’auteur est d’aider à construire un consensus sur la manière dont la société devrait valoriser le futur, autrement dit sur la détermination du « bon » taux d’actualisation, s’appuyant sur les fondements scientifiques les plus solides possible.
En fin de compte, le livre de Christian Gollier, s’il ne réussit pas à atteindre l’objectif « ultime » qu’il s’était fixé, peut être lu comme un document utile pour juger de la manière dont la plupart des économistes abordent cette vieille question du taux d’actualisation.
http://www.laviedesidees.fr/Peut-on-fixer-le-prix-du-futur-de.html

 
Parlement européen
http://www.europarl.europa.eu/portal/fr

-                   Les européens à deux ans des élections de 2014Eurobaromètre du Parlement européen - TNS Opinion – 21/08/2013
Pour les Européens, les résultats les plus positifs de l’UE sont la libre circulation et la paix entre États membres qui recueillent une majorité absolue. L’euro vient en troisième position, cité par un quart des répondants.
C’est l’euro qui vient en tête des éléments constitutifs de l’identité européenne avec de très fortes différences entre zone euro et zone non euro. Il est suivi de très près par les valeurs de liberté puis, loin derrière, l’histoire et la culture.
Le sentiment d’attachement des citoyens européens à l’UE est en légère hausse. Il atteint presque une majorité absolue. Sans surprise, il est toutefois largement inférieur à l’attachement qu’ils portent à leur ville/village, leur région ou leur pays qui sont cités par neuf répondants sur dix environ.
Les Européens sont une majorité absolue à se déclarer satisfaits du fonctionnement de la démocratie dans leur pays et plus de quatre sur dix au niveau de l’UE. Sur ce dernier point, il convient toutefois de remarquer qu’une très courte majorité d’Européens ne se déclare pas satisfaite
Une majorité absolue de personnes interrogées déclare ne pas être intéressée par des questions de politique européenne. Alors qu’un peu plus de quatre répondants sur dix se disent intéressés.
Enfin, plus de sept Européens sur dix pensent que ce qui les rapproche est plus important que ce qui les sépare.
http://www.europarl.europa.eu/pdf/eurobarometre/2013/election/synth_finale_fr.pdf

 
FONDATION ROBERT SCHUMAN 
http://www.robert-schuman.eu/fr/

-                   Newsletter N°594 – 23/09/2013
Sommaire : A la une ! : Démocratie - Allemagne - Femmes - France/2023 Elections : Allemagne Crise financière : Allemagne - Belgique - Chypre - Grèce - Irlande - Pays-Bas - Portugal Commission : Budget 2014 - TVA - Croatie - Drogues - Finances Forêt Parlement : Egalité salariale - Corruption Conseil : Energie Allemagne : Téléphonie - Élections/Hesse Autriche : Biologie Bulgarie : Démographie Espagne : Corruption France : Retraites - Défense Hongrie : Balkans Royaume-Uni : Clegg/Europe - Europe/Monde Suisse : Référendum OCDE : Agriculture OTAN : Drones FMI : G20 - Budget Eurostat : Commerce Etudes/Rapports : Travail/Allemagne - Fédéralisme - Transatlantique Publications : Europe Culture : Munich/Oktoberfest - Expo/Louvre - Film/Cambridge - Expo/Munich - Festival/Saint-Sébastien -  Expo/Varsovie
http://www.robert-schuman.eu/fr/doc/lettres/lettre-594-fr.pdf

 
BVA

-                   Les Français et le nucléaire – 27/09/2013
Une très large majorité de 67% de Français est favorable à la production d’énergie par des centrales nucléaires (contre seulement 32% y étant opposés). Ils étaient 61% en février 2012.
Cette approbation au principe du nucléaire est néanmoins très clivée : y sont beaucoup plus souvent favorables, les hommes (73%, contre 62% des femmes), les 65 ans et plus (81%, contre 61% des 18-34 ans), les CSP+ (69%, contre 55% des CSP-) et les sympathisants de droite (81%, contre 52% des sympathisants de gauche). Parmi les seuls sympathisants de gauche, les sympathisants socialistes (61%) y sont majoritairement favorables alors 76% des sympathisants Verts y sont hostiles ;
Cependant, 53% des Français sont favorables à une sortie progressive du nucléaire (45% y sont opposés), même s’ils sont moins nombreux qu’il y a 2 ans à y être favorables (60% en juin 2011, année du drame de Fukushima).
Lorsqu’on demande aux Français quel devrait être, selon eux, l’objectif le plus prioritaire concernant la politique énergétique, si 39% d’entre eux répondent « la diminution du coût de l’énergie », ils sont tout de même aussi 32% à répondre « la sécurité des installations » et 28% « la lutte contre le réchauffement climatique ».
http://www.bva.fr/data/sondage/sondage_fiche/1345/fichier_sondage_bva-le_parisien_mag_-_les_francais_et_le_nucleaire8dba8.pdf

 
SOFRES
http://www.tns-sofres.com/

-                   Les Français et leur maire – 25/09/2013
L’emploi et le développement économique sont placés en tête des priorités d’action attendue de la part de leurs maires par 45% des Français, juste avant les impôts locaux (43%), la sécurité des habitants (37%) et la circulation et le stationnement (34%).
Pour autant, les Français ne sont pas très optimistes à cet égard : seuls 39% d’entre eux font confiance à leur maire pour créer des emplois dans leur commune. Ils sont exactement la même proportion à avoir confiance en leur maire pour les protéger des conséquences de la crise (dont seulement 4% ayant tout à fait confiance).
Interrogés sur le cumul des mandats, 75% des d’entre eux  ne souhaitent pas que leur maire soit parlementaire. 57% souhaitent que leur maire soit uniquement maire.
http://www.tns-sofres.com///sites/default/files/2013.09.25-amgvf2013.pdf



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