7 septembre 2013

SELECTION HEBDOMADAIRE DU 31/08/-07/09/2013


 
INSEE
http://www.insee.fr/fr/default.asp

-                   Le sinueux chemin vers le baccalauréat : entre redoublement, réorientation et décrochage scolaire par Joanie Cayouette-Remblière et Thibaut de Saint Pol – Economie et Statistiques n°459 – aout 2013
Si les parcours scolaires dans l'enseignement secondaire sont souvent pensés comme un long chemin rectiligne menant de la sixième au baccalauréat, seul un tiers des élèves entrant en 6e parvient effectivement à ce diplôme dans le temps initialement prévu. Les parcours sont en réalité marqués par des redoublements, des réorientations, ou des abandons qui interviennent tout au long de la scolarité…
L'analyse des parcours fait également apparaître de fortes différences dans la façon d'investir la voie professionnelle : certains parcours se caractérisent par une absence de diplôme et d'autres à l'inverse par une accumulation de plusieurs diplômes professionnels. La répartition des élèves entre ces différents types de parcours reste socialement très marquée
http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ES459C.pdf

 
Observatoire des Inégalités
http://www.inegalites.fr/

-                   Les inégalités face aux retraites – 05/09/2013
Un cadre à la retraite reçoit un montant total de pensions de retraite – cumulé tout au long de sa vie, voir graphique - 2,4 fois plus élevé qu’un ouvrier. Alors que le premier peut compter sur un total de 866 000 euros selon nos calculs, le second ne touchera que 360 000 euros. Le premier aurait 22,7 ans de pensions, contre 20 ans pour le second…
Le premier facteur qui alimente les écarts de pension est lié à leur mode de calcul. Les retraites sont proportionnelles aux niveaux des salaires. Les inégalités de retraite reflètent donc d’abord les écarts qui existent en matière de fiches de paie
Le deuxième facteur qui explique les inégalités est la durée de vie. En moyenne, à l’âge de 55 ans, un cadre peut espérer vivre 30,9 ans, un ouvrier 26,7…
La question fondamentale qui se pose est celle du lien entre la pénibilité du travail, l’espérance de vie et la durée de cotisations. Les métiers qui aujourd’hui sont les plus pénibles, qui « usent » le plus ne sont plus ceux qui permettent de partir le plus tôt et de profiter de sa retraite le plus longtemps…
L’un des grands enjeux du débat actuel sur le système de retraites est de définir ce degré d’usure. La définition de la pénibilité est particulièrement difficile, comme l’est sa mesure : ainsi, on ne dispose par exemple d’aucunes données sur les espérances de vie détaillées par catégories sociales.
Et les femmes ? Au moment du départ, les femmes perçoivent une pension inférieure de 42 % à celle des hommes en moyenne
En outre, si les femmes vivent plus longtemps, leur santé est relativement moins bonne à un âge élevé. A 60 ans, l’écart d’espérance de vie sans incapacité dans les activités en général entre hommes et femmes - 1,3 année - est beaucoup plus réduit que l’écart d’espérance de vie totale, 4,2 ans.
http://www.inegalites.fr/spip.php?article1238

 
Centre d’observation de la société
http://www.observationsociete.fr/

-                   Les jeunes d'outre-mer : d'énormes difficultés scolaires – 11/07/2013
Les jeunes des départements d’outre-mer connaissent d’énormes difficultés scolaires. Selon une étude du ministère de l’éducation réalisée lors de la journée « défense citoyenneté », la part de jeunes de 18 ans en difficulté de lecture atteint 10 % en moyenne pour l’ensemble de la France (données 2012), mais entre 30 et 75 % dans les Dom. La moyenne nationale masque en effet les écarts qui existent entre les territoires. En métropole, le taux s'étend de 5% de jeunes en difficulté en Haute-Savoie à 16 % dans l’Aisne. On en est très loin dans les Dom : le taux atteint 27,6 % à la Réunion, 30,4 % en Martinique, 33 % en Guadeloupe mais aussi 48,4 % en Guyane et 74,9 % à Mayotte.
Parmi les 10 % de jeunes en difficulté, le ministère estime que 4,1 % sont en situation d’illettrisme (données 2011) pour l'ensemble de la France. Mais le chiffre atteindrait 15,5 % à la Réunion, 17 % en Martinique, 20 % en Guadeloupe et 28 % en Guyane. A Mayotte, pas moins de 44 % des jeunes de 18 ans seraient illettrés. En métropole, cette situation touche une fraction très minoritaire de jeunes qui accumulent les difficultés (sociales, relationnelles, de santé, etc.), mais dans les Dom, l’illettrisme touche une fraction entière de la jeunesse.
http://www.observationsociete.fr/node/412

→ Journée défense et citoyenneté 2012 : un jeune sur dix rencontre des difficultés de lecture - Note d'information - DEPP - N° 13.09 - juin 2013
http://www.education.gouv.fr/cid58761/les-evaluations-en-lecture-dans-le-cadre-de-la-journee-defense-et-citoyennete.html#L’essentiel 

-                   Territoires : où vivent les pauvres ? – 06/09/2013

57 % des personnes pauvres vivent dans des agglomérations de plus de 50 000 habitants, mais le taux de pauvreté est le plus élevé (18 %) dans celles de 100 à 200 000 habitants
La plus grande partie des personnes pauvres vivent dans de très grandes villes : 16 % dans l’agglomération parisienne et 26 % pour les autres agglomérations de plus de 200 000 habitants, soit 42 % de l’ensemble…
A elles seules, les agglomérations de 200 000 habitants ou plus concentrent un quart des personnes pauvres, soit 2,2 millions de personnes. Là aussi, l’effet prix joue et empêche une partie des populations les plus démunies de s’y loger, notamment au cœur des villes, et les contrastes sont marqués entre les différentes parties de ces territoires.
Les unités urbaines de 50 000 à 199 000 habitants rassemblent 15 % des personnes pauvres (1,3 million). C’est là que les taux de pauvreté sont les plus élevés, plus précisément dans les agglomérations de 100 000 à 199 000 habitants (18 %).
Ensuite, plus on se dirige vers des petites unités urbaines, plus le taux de pauvreté diminue. Au total, 1,8 million de personnes pauvres vivent dans des communes rurales, mais le taux de pauvreté n’y est que de 12,5 %.
http://www.observationsociete.fr/territoires-o%C3%B9-vivent-les-pauvres

 

Le Blog de Paul Jorion 
http://www.pauljorion.com/blog/

La question n’est plus de savoir si les Etats de la zone euro sont en défaut : la plupart le sont sociétalement dans la mesure où le poids des dettes publiques n’est plus transposable dans le futur. Car ce n’est pas la dette, en tant que telle, qui importe, mais sa cohérence avec la prospérité et les revenus futurs. Or la dette publique ne bénéficie plus en rien aux générations futures, alors que le remboursement est mis à leur charge…
Dans le Sud de l’Europe, ce serait donc les opérations Gutt du 21ème siècle. Il ne s’agirait pas de remplacer, comme en octobre 1944, le papier-monnaie belge par de nouveaux billets, puisque la monnaie est commune et essentiellement dématérialisée. Il s’agirait d’un probable  rééchelonnement (c’est-à-dire d’une élongation forcée des maturités) des dettes publiques avec un allongement simultané des engagements vis-à-vis des assurés et pensionnés (les capitaux se transformant en rentes, etc.). Ce ne serait donc pas non plus un défaut généralisé de la dette européenne, mais des dissolutions et compensations nationales de dettes.
Cet effacement de dettes aurait comme préalable un contrôle des capitaux et une nationalisation du secteur financier ou, à tout le moins, l’éviction des actionnaires privés. Ces décisions toucheraient les actionnaires des banques et compagnies d’assurances, avant d’appauvrir les déposants, comme à Chypre. Le fondement de l’économie de marché, à savoir la propriété privée, en serait affecté. Les institutions financières du Nord de l’Europe seraient bien sûr impactées de manière collatérale.
Ce scénario d’effacement des dettes n’est-il pas de la science-fiction cataclysmique ? Je ne l’écarte plus : il faut désormais réfléchir à ces scénarios d’effacement de dettes. De nombreux indices sont discernables. Parmi ces derniers, les dettes publiques ont re-migré vers leur pays d’origine (la dette publique portugaise a été rachetée par des banques portugaises, etc.). Les transferts financiers du Nord vers le Sud ont été parcimonieux tandis que l’idée d’euro-bonds a été écartée. Cela rejoint la logique allemande qui veut que les dettes d’un pays soient strictement financées par l’épargne domestique…
http://www.pauljorion.com/blog/?p=58127#more-58127

 
La Vie des idées
http://www.laviedesidees.fr/

§    lecture

-                   Les Mobilités étudiantes de Valérie Erlich - La documentation française, Paris, 2012
        Ici ailleurs, étudier en Europe par Léonore Moncond’huy – 04/09/2013
Ouvrage de synthèse sur les mobilités étudiantes européennes, le livre de Valérie Erlich pose la question de l’enseignement supérieur comme un vecteur d’intégration européenne et dresse indirectement un état des relations intra-européennes et de l’Europe avec le reste du monde…
L’étude est structurée en trois parties ; la première présente un historique de l’apparition des nouveaux termes propres à l’Enseignement Supérieur globalisé – évaluation, assurance qualité, employabilité des étudiants notamment – à travers les grandes étapes de la construction de politiques européennes d’enseignement supérieur… Les politiques de soutien à la mobilité auraient ainsi conduit à une marchandisation de l’éducation, divergeant de la tradition humaniste européenne, dont l’auteur prend soin de rappeler l’importance. Elle conclut à l’existence aujourd’hui d’un réel « marché mondialisé » de l’enseignement supérieur, dans lequel les étudiants évolueraient selon des parcours très différents, en fonction des enjeux de leur mobilité
La seconde partie de l’ouvrage adopte une approche plus statistique, en distinguant l’ensemble des facteurs susceptibles de structurer l’analyse des mobilités étudiantes, et d’expliquer les inégalités perceptibles à l’intérieur des populations concernées… A priori, selon les études citées, un lien existerait entre origine sociale et mobilité : le « capital migratoire » des étudiants, autrement dit leur capacité à se projeter dans la mobilité, est fortement influencé par le capital social, via différents canaux (réseaux sociaux, « habitus mobilitaire », compétences linguistiques notamment). La reproduction des inégalités sociales dans la mobilité étudiante semble donc avérée, bien que les facteurs sociaux ne suffisent pas à expliquer l’ensemble des inégalités constatées…L’auteur procède à une étude comparée des systèmes de financement de la mobilité, qui contredisent majoritairement le principe d’égalité devant les droits d’inscription et les frais de scolarité dégagé par la jurisprudence européenne. Des inégalités criantes existent en réalité, entre les différentes catégories d’étudiants d’une part, et entre les Universités réputées de qualité et celles peinant à défendre leur attractivité d’autre part, du fait de divers mécanismes de contournement nationaux et/ou locaux
Dans une troisième partie, V. Erlich s’intéresse au profil des « étudiants voyageurs », et au rôle de la mobilité dans leur vie personnelle, étudiante et professionnelle. Les enjeux d’une mobilité, et donc la motivation des étudiants à cet égard, peuvent différer radicalement selon le milieu social ou la région d’origine. Pour les étudiants du « Sud » ou des pays émergents, la mobilité constitue souvent l’un des seuls moyens de suivre des études et d’obtenir un diplôme reconnu ; pour les étudiants du « Nord », la mobilité représente plutôt une expérience culturelle et linguistique, de l’ordre du « bonus »
C’est donc indirectement un état des relations intra-européennes et de l’Europe avec le reste du monde, à travers le prisme des mobilités étudiantes dans l’enseignement supérieur, que dresse l’ouvrage de V. Erlich. Si les mobilités étudiantes révèlent l’internationalisation croissante de l’Enseignement Supérieur et la convergence structurelle des formations, les rapports entre États sont loin d’être toujours égaux, et de fortes différenciations perdurent…
http://www.laviedesidees.fr/Ici-ailleurs-etudier-en-Europe.html

 
Revue des Livres
http://www.revuedeslivres.fr/

-                   Impasse Michéa par Frédéric Lordon – 06/09/2013
Il y a des gens avec qui être en désaccord est une fête. Ce n’est pas le cas s’agissant de Jean-Claude Michéa. L’intransigeance de son anticapitalisme est, en tant que tel, un parti qu’on prend sans hésiter avec lui. Sa démolition de la gauche de droite en ses organes branchés – Libération, Les Inrocks, Canal – est réjouissante, comme l’est toute offense faite à ceux qui universalisent axiologiquement leur mode de vie (de privilégiés) sans aucun souci de l’universaliser pratiquement (c’est-à-dire politiquement) – il est vrai qu’il faudrait pour ce faire mettre en question la machine néolibérale à inégalités généralisées, conclusion sans doute inaccessible à l’esprit hipster, dont la vertu de conséquence en politique n’a jamais été le fort. Malheureusement, des détestations communes ne font pas une pensée commune. Ni une politique. On peut facilement partager avec Michéa sa vacherie sarcastique à propos des plus ridicules manifestations de la branchitude mondialisée, mais pas grand-chose de plus. Ne reconnaît-on pas les convergences de rencontre au fait qu’on peut se rendre en leur foyer depuis des directions très différentes ? Voire très opposées. C’est le cas ici, car la vision du monde qui soutient les sarcasmes partageables de Michéa n’est pas elle-même facilement partageable. C’est que quand Michéa rompt, il ne fait pas les choses à moitié. Voilà maintenant qu’il rompt avec la gauche, quelle qu’en soit la définition, et sans esquisser le moindre effort d’en repenser l’idée au loin du «socialisme» de droite et de ses appareils culturels. Mais, surtout, il rompt avec son temps…
http://www.revuedeslivres.fr/impasse-michea-par-frederic-lordon/

 
FONDATION ROBERT SCHUMAN 
http://www.robert-schuman.eu/fr/

-                   Newsletter n° 591 – 02/09/2013
             Sommaire : Robert Schuman : Pour l'Europe - Paris - Metz A la une ! : Editorial Ukraine Elections : Autriche Crise financière : Allemagne - Espagne - Croatie - Chômage - Finlande - France/chômage - Pays-Bas Commission : Biocides - Croissance? Parlement : Ukraine BCE : Parité Cour de Justice : SNCM Allemagne : Visite/Histoire - Elections - Démographie - Energie - Economie Belgique : Plafond/rémunération Croatie : Justice France : Diplomatie - Syrie - Retraites Italie : Immobilier Sénat Portugal : Censure/Réforme - Gouvernement République Tchèque : Elections Roumanie : Gouvernement Royaume-Uni : Syrie Ukraine : Avenir/UE? Eurostat : Chômage - Inflation Culture : Journées/Patrimoine - France/radio - Expo/Venise - Festival/Roumanie - Photo/Perpignan - Festival/Suisse
http://www.robert-schuman.eu/fr/doc/lettres/lettre-591-fr.pdf

 
IRIS
www.irisfrance.org

-                   La Turquie perd son allié égyptien par Hicham Mourad – Observatoire de la Turquie et de son environnement géopolitique – aout 2013
Ankara est la capitale étrangère qui a exprimé la plus violente réaction contre ce qu’elle a qualifié de « coup d’Etat militaire » contre un président démocratiquement élu.
Ainsi, le premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, refuse de reconnaître les nouveaux dirigeants de l’Egypte, alors que son ministre des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a mis en garde contre un « effet domino » dans les autres pays du Printemps arabe (Tunisie, Libye, Yémen) si la communauté internationale cautionne « le coup d’Etat »…
La vive réaction de la Turquie au renversement du président islamiste Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans, tient à trois principales raisons.
La première est que la chute de Morsi et du régime politique de la confrérie constitue un coup dur pour les ambitions de la Turquie dans le monde arabe et le MoyenOrient
La deuxième explication de la réprobation turque de la destitution de Morsi tient à des facteurs économiques liés à la première raison. Pour se construire une alliance multidimensionnelle avec les Frères musulmans en Egypte, la Turquie d’Erdogan a beaucoup investi en termes financiers…
http://www.iris-france.org/docs/kfm_docs/docs/observatoire-turquie/20130830-la-turquie-perd-son-allie-egyptien.pdf

 
ARTICLES

-                   Où en est l’Open Data ? par Hubert Guillaud, Xavier de la Porte et Rémi Sussan – Le Monde – 30/08/2013
L’Open Data est apparu sous un angle particulièrement austère : celui de spécialistes parlant à d'autres spécialistes. Comme si les problématiques techniques avaient pris le pas sur toutes les autres questions qui découlaient de ce sujet. C'est peut-être ce qu'il advient des projets quand ils mûrissent, quand les techniciens s’en emparent... et le font avancer. C'est peut-être une phase que connaissent nombre de projets avant de se rouvrir à des problématiques plus abordables, plus grand public […]
Les acteurs des données publiques semblent convaincus de leur rôle. Ils semblent tous conscients que les données publiques sont un levier pour transformer l'acteur public et sa relation à la population. Mais les difficultés techniques sont partout : dans la publication des données, dans leur mise en relation, dans la difficulté à mesurer les effets qu'elles produisent, dans les nouvelles formes de relations avec les citoyens qu'elle force à inventer... Et également, dans la manière même dont elle demande à l'acteur public de remettre en cause et réévaluer sa propre politique…
http://internetactu.blog.lemonde.fr/2013/08/30/ou-en-est-lopen-data/

 
CSA 
http://www.csa.eu/index.aspx

- L’observatoire politique CSA/Les Echos – septembre 2013
Pour le troisième mois consécutif, 31% des personnes interrogées font confiance à François Hollande « pour affronter efficacement les problèmes qui se posent au pays ».
Le Premier ministre bénéficie quant à lui d’une nouvelle, quoique très légère, amélioration de sa cote de confiance : elle s’établit désormais à 32% (+1 point). Pour la première depuis mai 2012, Jean-Marc Ayrault obtient un score supérieur à celui du Président de la République.
Ce regain de confiance ne se manifeste pas chez les CSP+ : -12 points pour le Président de la République (29%), -6 points pour le Premier ministre (32%).
Avec 52% (+6 points) des personnes interrogées déclarant avoir « plutôt une bonne image » du Maire de Bordeaux, Alain Juppé occupe ce-mois la première place du classement des personnalités. Il devance d’un point Manuel Valls (51%, +5 points).
François Fillon gagne un point (49%) et occupe la troisième place du classement.
http://www.csa.eu/multimedia/data/sondages/data2013/opi20130905-csa-les-echos-l-observatoire-politique-septembre-2013.pdf

 
IPSOS
http://www.ipsos.fr/

-                   Les Français et la pauvreté Baromètre IPSOS/Secours Populaire de la pauvreté – juillet 2013
Ce sont désormais 59% des Français qui déclarent s’être déjà dit à un moment de leur vie qu’ils étaient sur le point de connaître une situation de pauvreté (64% des femmes contre 54% des hommes).
Les Français touchés à un moment de leur vie par la pauvreté restent en majorité des femmes (56%). Les autres catégories de population surreprésentées parmi ces précaires (actuels ou passés) demeurent les 35-59 ans (ils représentent 52% des personnes qui déclarent avoir connu la pauvreté), les catégories socioprofessionnelles modestes, en particulier quand la personne de référence du ménage est un ouvrier (26%) ou encore les Français les moins diplômés (64% des personnes qui ont connu la pauvreté ont un niveau d’études inférieur au bac).
Satisfaire des besoins essentiels tels que se nourrir, se loger ou se soigner pose également problème pour de nombreuses mères élevant seules leurs enfants : 62% ont éprouvé au cours des 12 derniers mois des difficultés financières importantes pour se procurer une alimentation saine et équilibrée (dont 23% « souvent »), 61% pour payer leur loyer, emprunt immobilier ou les charges de leur logement (dont 20% « souvent ») et 49% pour payer certains actes médicaux (dont 12% « souvent »).
Mais surtout, la part de ceux qui jugent que les risques que leurs enfants connaissent un jour la pauvreté sont « beaucoup plus élevés » est en nette progression : les Français sont désormais 59% à le penser (+4 points par rapport à 2012). Les femmes sont particulièrement nombreuses à le craindre (61%), tout comme les personnes appartenant aux catégories socioprofessionnelles modestes (67%). Cette inquiétude est néanmoins partagée par l’ensemble des Français, quelles que soient les catégories de population considérées, y compris les plus favorisées. Le sentiment d’une vulnérabilité accrue face à la précarité domine.
Les Français considèrent qu’une personne seule est pauvre dans un pays comme la France quand elle dispose d’un revenu mensuel net de moins de 1104 € en moyenne. Ce seuil moyen est supérieur à celui de 2012 (+42€) mais reste légèrement inférieur au SMIC mensuel net (1120,43 € depuis le 1er janvier).
http://www.scribd.com/fullscreen/165698612?access_key=key-jlepjekdpaa6h44u6yx&allow_share=true&view_mode=scroll

 
SOFRES
http://www.tns-sofres.com/

-                   Baromètre politique SOFRES/Le Figaro magazine– septembre 2013
Dans un contexte qui reste morose et malgré un certain recul du pessimisme chez les Français – 75% d’entre eux pensent que les choses ont tendance à aller plus mal (-5 points par rapport à juin 2012), 11% pensent que les choses vont en s’améliorant (+5 points) –, les cotes de confiance de François Hollande et de Jean-Marc Ayrault restent stables au mois de septembre.
Cette vague bénéficie aux personnalités les plus visibles durant l’été.
Manuel Valls, 5 points devant François Fillon, conforte largement sa place à la tête du classement des personnalités politiques ce mois-ci : 43% des Français souhaitent lui voir jouer un rôle important au cours des mois et des années à venir (+5 points).
François Fillon retrouve la seconde place du classement et passe devant l’ancien président de la République.
http://fr.scribd.com/doc/165665958/Barometre-politique-Figaro-Magazine-septembre-2013



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