7 décembre 2013

SELECTION HEBDOMADAIRE DU 07/12/2013


 
 
INSEE
http://www.insee.fr/fr/default.asp

-       Face à la crise, le diplôme protège du chômage et favorise l'accès à la formation continue par Daniel Martinelli et Claude Minni - Formations et emploi - Insee Références - Édition 2013

Le niveau de formation des jeunes a beaucoup progressé au cours des années 1990, suite à une forte hausse du nombre de bacheliers et à des poursuites d'études massives dans le supérieur. La réforme de la voie professionnelle dans le secondaire à la fin des années 2000 ne s'est pas encore traduite par une nouvelle hausse du niveau de formation des jeunes. Ce niveau est stable depuis le début des années 2000 et à l'issue de la formation initiale, 70 % des jeunes possèdent aujourd'hui le bac ou un diplôme du supérieur.
L'insertion professionnelle des jeunes reste très inégale selon leur niveau de formation. Dans les premières années suivant la fin de leurs études, les jeunes actifs diplômés de l'enseignement supérieur sont près de cinq fois moins souvent au chômage que ceux qui ont au plus un brevet des collèges. La crise a affecté le taux de chômage des jeunes qui est brutalement remonté en 2009. En 2012, un à quatre ans après leur sortie de formation initiale, le taux de chômage des jeunes possédant au plus le brevet est très élevé (47 %). Les jeunes diplômés du supérieur ont encore un taux de chômage relativement modéré (10 %). Le salaire des jeunes diplômés de l'enseignement supérieur, qui progressait depuis le début des années 2000, a baissé en euros constants à partir de 2010. Ils perçoivent par ailleurs des salaires nettement plus élevés que ceux du secondaire
Face aux inégalités d'insertion professionnelle en début de vie active, la formation continue peut constituer une deuxième chance. Toutefois, les chômeurs accèdent moins souvent à la formation que les actifs en emploi. Parmi les actifs en emploi, la formation professionnelle concerne plus souvent les plus diplômés : 67 % des diplômés du supérieur long suivent une formation pour raisons professionnelles au cours d'une année contre 26 % seulement des non-diplômés.
http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/FORMEMP13_a_Diplome_chomage.pdf

 
Commissariat général à la Stratégie et à la Prospective
http://www.strategie.gouv.fr/

-         Rapport « La Silver Économie, une opportunité de croissance pour la France » par Claire Bernard, Sanaa Hallal et Jean-Paul Nicolaï – décembre 2013 

En 2005, un Français sur cinq était âgé de plus de 60 ans. En 2035, la proportion sera de un sur trois.
Une chose apparaît certaine : les seniors vont constituer un marché en expansion, et les entreprises auront intérêt non seulement à s’y adapter, mais à anticiper les besoins, les produits et les services si elles veulent profiter de cette manne.
Il y aurait aujourd’hui 900 millions de personnes âgées dans le monde. La France doit pousser ses avantages comparatifs face à une population mondiale qui vieillit. Depuis peu, une dynamique s’est créée qu’il faut amplifier et prolonger. Le champ ouvert par l’avancée en âge est énorme. Selon une enquête du Crédoc de 2010, les seniors assureront dès 2015 une majorité des dépenses sur les différents marchés : 64 % pour la santé, 60 % pour l’alimentation, 58 % l’équipement, 57 % les loisirs, 56 % des dépenses d’assurance… Déjà, ce sont les seniors qui déterminent une large majorité de la consommation française. Ces baby-boomers disposent globalement d’un pouvoir d’achat et d’une épargne qui dégagent un marché potentiel pour tous les secteurs de l’économie liée à l’âge : bien-être, adaptation et sécurisation du domicile,transports, loisirs, santé, équipements, etc. Décathlon, Danone, Leclerc, LVMH, L’Oréal, Bouygues, Crédit agricole… toutes nos entreprises, tous les secteurs, seront touchés. Le vieillissement pourrait ainsi devenir source de valeur pour une économie comme celle de la  France.
Cette économie des seniors s’est déjà donnée un nom, la Silver Économie.
Si le vieillissement ne devient pas un facteur stratégique, nos entreprises perdront en compétitivité. Il y a là indéniablement un potentiel de croissance ; l’enjeu est de le réaliser, voire de le démultiplier par une action publique dédiée. La Silver Économie est un outil de compétitivité pour nos entreprises et nos territoires : il faut que toutes, grandes ou petites, privées et publiques, s’en saisissent.
Dans cette perspective, ce rapport du Commissariat général à la stratégie et à la prospective formule six propositions permettant de faire de la Silver Économie une occasion de croissance pour la France.
http://www.strategie.gouv.fr/blog/wp-content/uploads/2013/12/CGSP_Silver_Economie_dec2013_03122013.pdf

 
OFCE
http://www.ofce.sciences-po.fr/blog/?lang=fr


Les entreprises françaises, dans nombre de secteurs, ont dû faire face à une hausse relative des coûts unitaires du travail, à une baisse relative du prix de la valeur ajoutée et à une baisse des taux de marge, signifiant, pour beaucoup d’entre elles, qu’elles sont fortement concurrencées et relativement peu compétitives en prix faute d’avoir suffisamment innové et investi dans le passé. Le résultat a été, au cours de la dernière décennie, une perte de substance significative du tissu industriel et une aggravation du déficit des échanges extérieurs. La question du redressement productif est clairement posée…
Face à cette difficulté, les responsables de la politique économique doivent résoudre un réel dilemme : soit prendre des mesures de concurrence fiscale, sociale, voire salariale en vue de rétablir la compétitivité-prix des entreprises au risque d’affaiblir encore la demande globale et finalement de peser négativement sur leurs chiffres d’affaires, soit conserver le système de prélèvements en vigueur au risque de priver ces mêmes entreprises des moyens pour investir et innover
La politique industrielle doit se donner pour objectif de stimuler la coopération entre entreprises, y compris entre entreprises concurrentes et, plus largement, de concourir à la formation d’écosystèmes associant entreprises, banques et établissements de recherche…
La politique industrielle a une dimension régionale, tant il est vrai que les entreprises ont une tendance à s’agglomérer pour bénéficier d’effets externes, et notamment d’effets d’apprentissage s’agissant non seulement des connaissances technologiques, mais aussi des connaissances de marché…
La politique de concurrence n’est pas un substitut à la politique industrielle. Elle doit se conformer au même objectif qui est de faire la part entre concurrence et coopération
La politique du marché du travail doit se donner pour objectif de renforcer les voies et moyens d’enrichissement des compétences
La politique bancaire doit se donner pour objectif de créer des relations stables entre entreprises et institutions financières
La politique fiscale doit se donner un double objectif. L’objectif à court terme est d’alléger le coût du travail en diminuant le taux des contributions sociales des employeurs et en augmentant la taxe sur la valeur ajoutée. L’objectif à moyen terme est de pénaliser les activités improductives, celles dont la contribution à la croissance pose question…
Le redressement productif est un enjeu majeur pour l’économie française aujourd’hui prise en étau entre l’économie allemande et l’économie espagnole. Il passe par une réorientation de l’ensemble des politiques qui affectent et orientent le comportement des entreprises bien au-delà des entreprises du secteur manufacturier, et qui ne sont réductibles ni à la recherche de la baisse des coûts, ni à la promotion de nouvelles technologies, ni au respect des règles de la libre concurrence.
http://www.ofce.sciences-po.fr/blog/redressement-productif/

 
Transparency International
http://www.transparency.org/

-        Indice de perception de la corruption 2013 – 03/12/2013

Transparency International, établit chaque année un indice de perception de la corruption au sein des partis politiques, de la police, du système judiciaire et des services publics dans 177 pays.
Plus des deux tiers des pays étudiés dans le cadre de l’indice 2013 obtiennent une note inférieure à 50, sur une échelle allant de 0 (pays perçu comme étant extrêmement corrompu) à 100 (pays perçu comme étant très peu corrompu).
Le Danemark et la Nouvelle-Zélande partagent la tête du classement de l’Indice de perception de la corruption 2013, avec une note de 91. L’Afghanistan, la Corée du Nord et la Somalie ferment la marche avec une note de 8 points seulement.
La France obtient en 2013 un score de 71, identique à celui de 2012, ce qui la classe au 22ème sur 177 pays classés. Dix-huit mois après l’élection de François Hollande, l’ONG qui œuvre pour l’intégrité de la vie publique tire un bilan « globalement positif » des réformes engagées. Mais le président de la branche française de l’ONG, Daniel Lebègue, a souligné que Paris n’occupe que le dixième rang en Europe, derrière les pays scandinaves, l’Allemagne et le Royaume-Uni, ajoutant que pays souffre d’un « déficit de crédibilité. »
En Europe, l’Espagne a dégringolé de la place 30 à 40 dans un classement recensant 177 pays au total. Partie de bien plus bas, la Grèce a amélioré sa position, en passant de 94 à 80
Parmi les pays qui ont le plus perdu de points dans l’index 2013 se trouvent la Syrie, déchirée par la guerre civile, ainsi que la Libye et le Mali, tous deux en proie à des conflits militaires majeurs ces dernières années
http://www.transparency.org/whatwedo/pub/cpi_2013

 
Basta !
http://www.bastamag.net/

-       Quand les actionnaires accaparent 60% des bénéfices des entreprises par Ivan Du Roy – 05/12/2013

Les 47 entreprises que Basta ! et l’Observatoire des multinationales ont étudiées (elles figurent parmi les plus grosses sociétés cotées en France) ont versé en 2012 l’équivalent de 60% de leurs bénéfices aux détenteurs de leur capital. Soit 32 milliards d’euros environ sur les 54 milliards de « résultats nets » des entreprises, après acquittement de l’impôt. Le montant total de ces dividendes varie de 15 millions d’euros (Atos) à près de 5,3 milliards (Total). Huit grandes entreprises françaises ont choisi de verser à leurs actionnaires des dividendes supérieurs à leurs bénéfices…
S’il existait en France la palme du salarié le plus rentable au regard de l’argent qu’il fait gagner aux actionnaires de son entreprise, elle serait remise aux salariés de Total. Chacun des 97 126 employés du groupe pétrolier a rapporté plus de 54 000 euros de dividendes aux propriétaires de l’entreprise en 2012 ! Soit les trois quarts de ce que le groupe pétrolier dépense en moyenne par salarié chaque année. Et l’équivalent de trois années de Smic !...
http://www.bastamag.net/article3591.html

 
La Vie des idées
http://www.laviedesidees.fr/

§    article

-       Marché du travail et crise de l’Union Monétaire Européenne par Bob Hancké& traduit par Emilie L’Hôte - 27/11/2013

Pour la plupart des observateurs, l’union monétaire européenne est en crise, principalement parce qu’elle n’a pas réussi à imposer une discipline budgétaire efficace. Bob Hancké propose une perspective très différente sur la question : la crise que traverse l’UME depuis 2009 souligne des aspects problématiques de l’interaction entre le marché du travail et les banques centrales.
… Au début 2013, ce sont les fondations logiques d’une monnaie unique qui furent ébranlées lorsque Chypre, économie qui ne représente qu’une infime partie du PIB de la zone Euro, mit en place des contrôles de capitaux en vue d’éviter une panique bancaire ; dès lors, un euro déposé sur un compte en banque chypriote n’était plus le même qu’un euro déposé sur un compte en banque allemand ou français. La majorité des observateurs, notamment dans les cercles responsables des choix politiques de Bruxelles à Francfort, pensent que la crise de l’UME serait principalement due au fait que celle-ci n’ait pas réussi à imposer une discipline budgétaire efficace…
Il est en fait possible d’adopter une perspective très différente sur la question. La crise que traverse l’UME depuis 2009 a souligné des aspects problématiques de l’interaction entre le marché du travail et plus précisément les systèmes de négociation salariale d’un côté, et les banques centrales de l’autre. De manière un peu schématique, il existe en Europe continentale, ou Europe de l’ouest, deux systèmes très différents régissant les relations entre employeurs et salariés, que l’analyse du capitalisme contemporain que l’on nomme Varieties of Capitalism appelle d’un côté les économies de marché coordonnées (coordinated market économies, ou CMEs) dans le nord ouest du continent et l’Autriche, en sachant que ni ce groupe ni le second ne se définissent par leur géographie, et de l’autre les économies de marché mixtes (mixed market économies, ou MMEs) dans le sud, qui incluent la Grèce, l’Italie, (l’Irlande), le Portugal et l’Espagne, réunis dans l’acronyme désormais tristement célèbre des GI(I)PS. Ces deux groupes se distinguent principalement par la nature de leurs acteurs et la configuration des institutions et des règles auxquelles ces derniers sont soumis
Dans le contexte d’une croissance faible et d’une économie quasi fermée, puisque l’économie virtuelle qu’on appelle UME n’opère qu’à moins de 10% hors de l’UE, les CMEs du nord accumulèrent un excédent de balance courante alors que les GIIPS rencontrèrent de sérieux problèmes au niveau de leur balance des paiements en 2010 et en 2011. Les crises de la dette souveraine n’étaient finalement que le reflet de ces déséquilibres structuraux, puisque les déficits de compte courant sont financés par la dette, privée et publique. Autrement dit, le problème principal de l’UME n’est pas tant une question de déficit budgétaire qu’une question de balance des paiements…
http://www.laviedesidees.fr/IMG/pdf/20131127_hancke_ume.pdf

 
Métropolitiques 
http://www.metropolitiques.eu/

-        Dossier sur les villes moyennes

Les villes moyennes jouent encore un rôle structurant pour le territoire français et notamment pour l’espace rural. Loin des clichés sur leur irréversible marginalisation, ces villes représentent invariablement, depuis quarante ans, environ 20 % de la population et 30 % des citadins du pays.
Si elles sont profondément enracinées dans le récit territorial national, les villes petites et moyennes sont l’objet de dynamiques complexes et contrastées. Depuis une vingtaine d’années, le double mouvement de mondialisation–métropolisation a remis en cause leur modèle et leur échelle de polarisation, tout en fragilisant leur base résidentielle et productive. En effet, plusieurs de ces villes ont été durement touchées par les délocalisations et les fermetures de services liées à la Révision générale des politiques publiques (RGPP). Toutefois, loin des visions catastrophistes trop largement diffusées, le repli démographique et la déprise économique ne sont ni une constante ni une fatalité. Ils concernent au premier chef des villes monofonctionnelles situées dans les territoires les plus fragilisés par la mondialisation, notamment à l’est et au centre du pays. En outre, les capacités d’adaptation des villes moyennes aux mutations en cours ne sont pas négligeables. Le développement de la sphère présentielle, notamment à travers le tourisme, mais aussi la résistance de l’économie de proximité et la relative pérennité de leur fonction d’encadrement, contribuent à une certaine résilience de ces villes face à la crise...
Après plusieurs décennies d’interventions velléitaires de l’État, des « contrats de villes moyennes » dans les années 1970 aux systèmes productifs locaux en passant par le développement des pays, regroupant des communes rurales autour de petites villes, les politiques publiques doivent prendre la mesure de ces nouveaux enjeux…
http://www.metropolitiques.eu/Villes-moyennes%2c595.html

§     « Pourquoi et comment analyser les villes moyennes ? », Christophe Demazière (à paraître)

§     « Nevers–Créteil : chronique d’un dialogue entre une ville moyenne et un laboratoire de recherche », Jean‑Claude Driant, Florent Sainte Fare Garnot et Régis Bertrand

§     « Consommation et territoire : le cas des villes moyennes », Magali Talandier (à paraître)


§     « Le tourisme dans les villes moyennes : vers des politiques coordonnées ? », Marie Delaplace (à paraître)

 
FONDATION ROBERT SCHUMAN 
http://www.robert-schuman.eu/fr/

-       Newsletter n°604 – 02/12/2013

Sommaire : A la une ! : Dons - Appli/mobiles - Santé - Avenir/UE - Investissements - France/Hongrie Crise financière : Chypre - Espagne - Finlande - Grèce - Pays-Bas - Portugal - Slovénie Commission : Secrets/Affaire - Fiscalité/Entreprises - Confiance - Eurosur Conseil : Partenariat oriental - Budget - Education BCE : Billet/10€ Allemagne : Gouvernement Belgique : Compétitivité Espagne : Franco-espagnol Italie : Berlusconi - Budget Lettonie : Démission Luxembourg : Gouvernement Pologne : France Roumanie : Chine Royaume-Uni : Ecosse Immigration Slovénie : Démission Ukraine : Manifestations OTAN : Estonie Conseil de l'Europe : Turquie Eurobaromètre : Développement Etudes/Rapports : Retraites Eurostat : Chômage - Inflation - Nationalité Culture : Noël - Expo/Rome - Musée/Malaga
http://www.robert-schuman.eu/fr/doc/lettres/lettre-604-fr.pdf

 
Libération
http://www.liberation.fr/

-       Peut-on prédire les conflits ? par Mathilde Sagaire – 04/12/2013

Trois chercheurs américains ont utilisé une base de données recensant des millions d'incidents politiques et sociaux pour prévoir les violences en Afghanistan en 2014.
Joshua Stevens, Jay Yonamine et John Beieler, de jeunes chercheurs en géographie et sciences politiques de l’Université de Pennsylvanie spécialisés dans la cartographie et le «big data», ont utilisé pour leur carte une nouvelle et énorme base de données en open source, «Global Dataset of Events, Location, and Tone» (GDELT)…
Selon Jay Yonamine, ce type de modèle, qui reste encore à affiner, pourrait s’il s’avère probant «être utile pour plusieurs groupes, tels que les universitaires, les décideurs politiques, les ONG et même les analystes financiers»…
http://www.liberation.fr/monde/2013/12/04/des-cartes-pour-predire-les-futures-zones-de-conflit_962635

 
CSA 
http://www.csa.eu/index.aspx

-       L’observatoire politique CSA / Les Echos – décembre 2013

Avec 24% des Français déclarant lui faire confiance, François Hollande enregistre ce mois-ci une nouvelle baisse de popularité (-1 point).
Deux évolutions notables méritent d’être soulignées : le chef de l’Etat perd 7 points de confiance chez les jeunes âgés de 18 à 24 ans (16% seulement en ont une bonne image), de même que parmi les cadres et les professions libérales (30%). Il parvient toutefois à stabiliser l’érosion observée le mois dernier auprès de ses électeurs de premier tour à l’élection présidentielle de 2012 : 57% lui font confiance pour affronter efficacement les problèmes qui se posent au pays, soit +1 point. La proportion d’électeurs de second tour lui faisant confiance reste quant à elle inchangée (47%), au même niveau que ceux déclarant ne pas lui faire confiance (47%, -3 points toutefois).
Jean-Marc Ayrault pâtit lui aussi d’une dégradation des jugements portés à son égard. Avec une baisse un peu plus marquée que celle du Président de la République (-2 points) : seuls 22% des personnes interrogées lui accordent désormais leur confiance.
http://www.csa.eu/multimedia/data/sondages/data2013/opi20131204-csa-les-echos-l-observatoire-politique-decembre-2013.pdf

 
IFOP 
http://www.ifop.com/?option=com_homepage

-       Tableau de bord politique Paris-Match – décembre 2013

23% des Français approuvent l’action de François Hollande (-2), contre 77% ne l’approuvant pas, soit une quatrième baisse successive. François Hollande peut néanmoins toujours compter sur l’appui des sympathisants du Parti Socialiste et consolide légèrement ses soutiens au sein de la majorité (67% auprès des proches du Parti Socialiste, +4 ; 42% auprès des proches d’Europe Ecologie Les Verts, +3).
Pour Jean-Marc Ayrault,  29% des Français déclarent approuver son action (-1), contre 70% ne l’approuvant pas.
L’impopularité de l’exécutif s’inscrit dans un climat général de défiance vis-à-vis du personnel politique. La crédibilité de l’opposition stagne en effet à un niveau minoritaire : seuls 40% des Français jugent qu’elle ferait mieux que le gouvernement actuel si elle était au pouvoir (+1), contre 60% émettant l’opinion inverse.
http://www.ifop.com/media/poll/2423-1-study_file.pdf.

 
IPSOS
http://www.ipsos.fr/

-       Le bonheur est dans la ville ! – 05/12/2013

Le Groupe Lafarge a lancé une enquête internationale inédite réalisée avec l’institut Ipsos auprès des habitants de 6 métropoles: Paris, Alger, Chicago, Rio de Janeiro, Chongqing et Bombay.
Il en ressort que près de 9 urbains sur 10 sont heureux de vivre dans leur agglomération et près d’un sur deux (46 %) se dit même très heureux.
Plus des ¾  des urbains interrogés ont l’impression que leur agglomération est en expansion, contre seulement un quart pensant qu’elle est en déclin. Et plus de 3 habitants sur 5 estiment que, dans 15 ans, leur agglomération sera plus accueillante pour les nouvelles générations, plus respectueuse de l’environnement mais aussi plus belle.
La pollution (43 %), les nuisances sonores (38 %) et le manque de sécurité (37 %) constituent les 3 aspects qui dérangent le plus les habitants en ville, loin devant la difficulté à se loger, la difficulté à se déplacer, la difficulté à trouver un travail  et le manque de convivialité. Dans le détail, des différences sensibles apparaissent entre villes. C’est ainsi que les habitants des métropoles asiatiques interrogées déplorent essentiellement la pollution et les nuisances sonores, tandis que ceux des métropoles du continent américain se distinguent par leur fort ressenti de l’insécurité.
A Paris, il est frappant de constater que la difficulté à se loger est perçue par les habitants comme deux fois plus forte qu’ailleurs (42 % des Parisiens sont dérangés par cet aspect, contre 21 % dans l’ensemble des 6 villes). Le manque de convivialité est également ressenti de façon plus forte que dans l’ensemble (17 %, contre 11 %).
http://www.ipsos.fr/ipsos-public-affairs/actualites/2013-12-05-bonheur-est-dans-ville

 
SOFRES
-       Le Baromètre politique Le Figaro Magazine – décembre 2013
François Hollande reste au plus fort niveau de défiance atteint par un Président de la République depuis 1981 après 19 mois d’exercice (76% qui ne lui font pas confiance, contre 21% qui lui font confiance, niveaux égaux à ceux de novembre
Jean-Marc Ayrault, en montant en première ligne sur ce sujet avec l’annonce de la réforme fiscale, s’est particulièrement exposé et semble cristalliser le mécontentement des Français. Ils ne sont plus que 18% à lui faire confiance (-4 points par rapport à novembre). C’est la première fois que la défiance à son égard est majoritaire chez les sympathisants socialistes (50% ne lui font pas confiance, +8, 47% lui font confiance, -9).
Les cotes d’avenir des autres membres du Gouvernement restent stables ou sont en progression.
 
 
 
 

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