SELECTION
DE LA SEMAINE DU 08-15/06/2013
OFCE
http://www.ofce.sciences-po.fr/blog/?lang=fr
-
Compétitivité : attention danger ! par Céline Antonin, Christophe
Blot, Sabine Le Bayon et Catherine Mathieu
Aujourd’hui, l’incitation à améliorer la compétitivité, renforcée par
la mise en œuvre d’une surveillance élargie des déséquilibres macroéconomiques
s’inscrit dans un contexte marqué par la poursuite des ajustements budgétaires
et par le maintien d’un niveau de chômage élevé. Dans ces conditions, la mise
en œuvre de réformes structurelles conjuguée à une quête de gains de
compétitivité risque de plonger la zone euro tout entière dans une situation
déflationniste.
http://www.insee.fr/fr/default.asp
Cet ouvrage analyse les principaux évènements
intervenus en 2011. Cette édition comprend également trois dossiers : le
premier expose les conséquences du retournement de 2008 pour les entreprises
françaises, le deuxième analyse l'apport de la prise en compte de la qualité du
capital et du travail pour mesurer la productivité, le troisième évalue la
consommation des ménages qui ne donne pas lieu à échange monétaire. Des fiches
thématiques résument enfin sous divers angles l'essentiel des comptes des
ménages, des entreprises ou des administrations.
Consultables en accès libre : les fiches
thématiques
-
La consommation des ménages en berne en 2012 par Nathalie Morer – INSEE Première n°1450
En 2012, la dépense de consommation des ménages
baisse en volume (– 0,4%après + 0,5%), malgré le repli de leur taux d’épargne.
C’est la seconde baisse des dépenses de consommation enregistrée en 60 ans. En
effet, le pouvoir d’achat des ménages recule nettement (– 0,9 % après + 0,7 %),
alors même que les prix évoluent au même rythme qu’en 2011. La morosité de la
consommation des ménages affecte de nombreux postes de dépense, les achats en
automobiles neuves étant les plus touchés. La consommation en biens et services
de téléphonie et celle liée au logement sont toutefois dynamiques. Les dépenses
alimentaires se maintiennent.
-
Chaînes d’activité mondiales :
Des délocalisations
d’abord vers l’Union européenne par Lionel Fontagné et Aurélien D’Isanto – INSEE
Première n°1451
Entre 2009 et 2011, 4,2 % des sociétés marchandes non
financières de 50 salariés ou plus implantées en France ont délocalisé des
activités et 3,1 % l’ont envisagé sans le faire. L’industrie manufacturière et
les services de l’information et de la communication sont les secteurs les plus
concernés. Les sociétés qui délocalisent sont le plus souvent exportatrices ou
déjà présentes à l’étranger par le biais de filiales. Presque toutes
appartiennent à un groupe et délocalisent en majorité au sein de ce dernier. La
propension à délocaliser augmente également avec la taille de la société. La
destination privilégiée des délocalisations est l’Union européenne des quinze
(UE15), suivie de l’Afrique etdes nouveaux États membres de l’Union, puis de la
Chine et de l’Inde. La recherche de coûts plus bas, salariaux ou autres, est la
motivation principale, suivie de la possibilité d’accéder à de nouveaux
marchés. Les motifs de délocalisation dans l’UE15 sont plus diversifiés que
dans les autres zones.
http://www.banquemondiale.org/
-
Perspectives
économiques mondiales : Une croissance moins volatile, mais plus lente
– juin 2013
L’économie mondiale entame une période de croissance qui sera
probablement plus harmonieuse et moins volatile. Cependant, la reprise reste
inégale. Les mesures d’assainissement des finances publiques, l’ampleur du
chômage et le manque de confiance persistant des consommateurs et des
entreprises continueront cette année de tempérer la croissance des pays à
revenu élevé, tandis que les pays en développement continueront d’afficher une
croissance vigoureuse, mais plus faible que celle qui a caractérisé la phase
d’expansion d’avant la crise.
http://www.observationsociete.fr/
-
Territoires et accès aux soins : la distance
ne fait pas tout
Les "déserts médicaux" sont-ils un faux problème ? La
quasi-totalité de la population française vit à moins de 15 minutes d’un
médecin généraliste, rappelle un document de l’Insee et 84 % de la population habite
une commune où exerce un médecin (données 2010). Les chiffres sont identiques
pour les infirmiers ou les masseurs-kinésithérapeutes. Pour les ophtamologues
et gynécologues, les distances sont plus grandes, mais 98 % de la population
vit à moins de 30 minutes des premiers et c’est le cas de 95 % pour les
seconds.
Mais la situation est différente pour les soins plus pointus. Et pour
certaines spécialités, les temps effectifs s’allongent : ainsi, le temps
médian est de 24 minutes pour l’accès à un ophtalmologue, mais il atteint plus
d’une heure dans l’Indre, l’Ariège ou les Vosges, rappelle une seconde étude du
ministère de la santé sur les disparités territoriales d'accès
aux soins hospitaliers.
Enfin, le temps augmente pour les praticiens conventionnés de secteur 1
(qui ne pratiquent pas de dépassements d'honoraires) : en Ile-de-France, le
temps moyen d’accès (mesuré par la distance) est multiplié par deux si l’on
considère les cardiologues, les gynécologues ou les pneumologues par exemple.
http://www.laviedesidees.fr/
§ article
-
La rénovation urbaine : démolition ou
patrimonialisation ? Comparaison entre la France et l’Allemagne par Maurice Blanc
La
rénovation urbaine en France est mise en regard de la situation en Allemagne.
Il en ressort que la participation des habitants prend une signification très
différente dans les deux contextes.
§ lectures
-
Chine :
le nouveau capitalisme d’état
Dans le développement
original du capitalisme chinois, l’État et le Parti ont joué, avec pragmatisme
et souplesse, un rôle essentiel que la théorie économique conventionnelle a du
mal à saisir. Selon Marie-Claire Bergère, l’effondrement du système est bien
moins probable que son maintien, à condition qu’il continue de se réformer.
http://www.robert-schuman.eu/fr/
-
Newsletter
Sommaire :
A la une ! : Publication - Télévision - Débat Crise financière : BCE - Allemagne Espagne - France - Hongrie - Portugal Commission : Tabac - Chine - Schengen - Statistiques Parlement : Croatie Conseil : Justice/intérieur - Numérique/Energie Diplomatie : Russie Allemagne : Égypte Espagne : Réformes Hongrie : Constitution Italie : Réformes Lettonie : Euro Royaume-Uni : Entreprises Slovénie : Corruption Norvège : Arctique Espace : Ariane 5 OTAN : Cyberdéfense – Pologne FMI : Allemagne - France - Grèce Eurostat : Echanges - PIB – Travail Etudes/Rapports : Agriculture - Travail - Alimentation Culture : Exception culturelle - Art/Bâle - Théâtre/Sibiu - Aix/Marseille - Expo/Essen - Expo/Versailles - Expo/Munich - Chagall/Nice
-
L’avenir des retraites au sein de l’Union européenne par Florence Legros
Plus de 10
années après la mise en place de la «méthode ouverte de coordination» qui
devait enclencher un processus de rapprochement des différents systèmes de
retraite nationaux, force est de constater que les régimes de retraite
européens montrent encore des disparités importantes dans leur fonctionnement
et dans leur position financière malgré le diagnostic de vieillissement de la
population qui caractérise leur environnement actuel et à venir. Néanmoins, ce
diagnostic va – partout en Europe – exiger des révisions plus ou moins
profondes des systèmes de retraite et probablement, partant, des mutations
comportementales.
http://www.ifop.com/?option=com_homepage
-
Le tableau de bord politique :
les personnalités - Ifop/Paris-Match
– juin 2013
Après des mois successifs de baisse, l’exécutif reprend des
couleurs. Le Président de la République François Hollande recueille 44% de
bonnes opinions, ce qui constitue une hausse de sa popularité de 6 points. La
cote d’opinion de son Premier ministre suit la même trajectoire : avec 48% de
bonnes opinions, Jean-Marc Ayrault approche la barre symbolique des 50%
la progression de la popularité du chef de l’Etat se manifeste
particulièrement auprès des électorats les plus sensibles à la lutte contre la
dette et les déficits publics (+17 auprès des sympathisants du MoDem, +14 auprès
des proches de l’UDI).
-
Les
Français et les retraites – Ifop/Ouest-France – juin 2013
Trois
ans après la réforme des retraites ayant notamment conduit au recul de l’âge
légal de départ de 60 à 62 ans, le sujet est de nouveau au cœur de l’agenda
politico-médiatique alors que le rapport de la commission Moreau sur l’avenir
des retraites sera remis prochainement au Premier ministre Jean-Marc Ayrault.
Dans cette perspective, les résultats du sondage de l’Ifop pour Dimanche Ouest
France font état de la prise de conscience résignée sur les difficultés
rencontrées par le système national de retraite des Français.
26%
des personnes interrogées seulement se montrent confiantes concernant le
versement d’une pension de retraite jugée convenable.
Les
moins de 25 ans estiment à 67,1 ans l’âge à partir duquel ils pourront
commencer à percevoir leur pension de retraite et près de la moitié d’entre eux
considère même que le seuil de départ à la retraite sera supérieur à 70 ans
(48%).
-
1995-2013 : Les Français face
à l’avenir de leurs retraites – Ifop Collectors n°18, juin 203
L’adhésion
à différents leviers pour réformer les retraites a progressé en 10 ans. Sur les
mesures d’âge et du nombre d’annuités, le basculement s’est produit après la
réforme de 2003, quand l’adhésion à une hausse des cotisations s’est faite plus
récemment (après la réforme de 2010), comme si les Français souhaitaient
désormais que l’on privilégie ce paramètre plutôt que celui de la durée de
cotisation, déjà régulièrement modifiée et pour lesquels ils estiment avoir
consenti beaucoup d’efforts. De la même façon, les enquêtes menées depuis une
dizaine d’années ont systématiquement montré que l’écrasante majorité de nos
concitoyens était opposée à une diminution du niveau des retraites, mesure
aujourd’hui éventuellement envisagée via la désindexation des pensions par
rapport à l’inflation.
http://www.ipsos.fr/
-
Le
baromètre de l’action politique IPSOS/Le Point –
10/06/2013
Après plusieurs mois de baisse, la
cote de popularité de François Hollande progresse d’un point
en juin. Ce léger sursaut est essentiellement porté par les sympathisants de
gauche. Le Président, qui avait perdu leur soutien le mois dernier, regagne une
majorité d’opinions favorables au sein de cette catégorie (à 54%, +7). Il ne
fait cependant toujours pas le plein auprès des sympathisants socialistes (60%,
+2) et fait toujours l’objet d’un fort rejet de la part des sympathisants de
l’UMP (94% d’opinions négatives). Au sein des catégories socioprofessionnelles,
le clivage se renforce. Le président progresse chez les cadres (+5 à 38%) et
chez les plus riches (+5 à 31%). En revanche, les avis favorables restent
faibles chez les employés (22%, -1), chez les ouvriers (20%, -2), tout comme
chez les retraités (27%, -2) qui s’inquiètent peut-être des prochaines annonces
concernant la réforme des retraites.
-
Baromètre
Edenred / Ipsos 2013
La huitième édition du baromètre
Edenred-Ipsos sur le bien-être et la motivation des salariés européens porte
sur la population salariée de six pays : Allemagne, Belgique, Espagne,
France, Italie et Royaume-Uni.
Trois tendances majeures en
2013 : forte inquiétude des salariés à l’égard du marché de l’emploi, revendication
assumée d’une fidélité « par défaut » vis-à-vis de l’employeur, capacité
inégale des modèles nationaux à entretenir la motivation dans un contexte
économique difficile.
http://www.harrisinteractive.fr/
-
La
confiance des Français dans les acteurs de la société
A
la demande de Marianne, Harris Interactive a réalisé une enquête auprès d’un échantillon représentatif de Français
afin de les interroger sur la confiance qu’ils accordent à différents acteurs
de la société française : quels éléments permettent aux Français de
faire confiance à une personne ? En quels acteurs ont-ils le plus confiance,
dans le cadre de leurs fonctions ?
Les
pompiers, les infirmiers, la famille et les médecins apparaissent comme les
acteurs en qui les Français ont le plus confiance (plus de 85%), quand à
l’inverse, les imams, les hommes et femmes politiques exerçant des fonctions au
niveau national ainsi que les agents immobiliers ressortent comme les acteurs
recueillant le moins la confiance des Français dans le cadre de leurs fonctions
(moins de 25%).
→A
qui peut-on (encore) faire confiance ? par Nicolas Domenach
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire