15 juin 2013


SELECTION DE LA SEMAINE DU 08-15/06/2013

 

 
OFCE
http://www.ofce.sciences-po.fr/blog/?lang=fr

 


Aujourd’hui, l’incitation à améliorer la compétitivité, renforcée par la mise en œuvre d’une surveillance élargie des déséquilibres macroéconomiques s’inscrit dans un contexte marqué par la poursuite des ajustements budgétaires et par le maintien d’un niveau de chômage élevé. Dans ces conditions, la mise en œuvre de réformes structurelles conjuguée à une quête de gains de compétitivité risque de plonger la zone euro tout entière dans une situation déflationniste.





INSEE
http://www.insee.fr/fr/default.asp

 


Cet ouvrage analyse les principaux évènements intervenus en 2011. Cette édition comprend également trois dossiers : le premier expose les conséquences du retournement de 2008 pour les entreprises françaises, le deuxième analyse l'apport de la prise en compte de la qualité du capital et du travail pour mesurer la productivité, le troisième évalue la consommation des ménages qui ne donne pas lieu à échange monétaire. Des fiches thématiques résument enfin sous divers angles l'essentiel des comptes des ménages, des entreprises ou des administrations.

Consultables en accès libre : les fiches thématiques


 

-        La consommation des ménages en berne en 2012 par Nathalie Morer – INSEE Première n°1450

En 2012, la dépense de consommation des ménages baisse en volume (– 0,4%après + 0,5%), malgré le repli de leur taux d’épargne. C’est la seconde baisse des dépenses de consommation enregistrée en 60 ans. En effet, le pouvoir d’achat des ménages recule nettement (– 0,9 % après + 0,7 %), alors même que les prix évoluent au même rythme qu’en 2011. La morosité de la consommation des ménages affecte de nombreux postes de dépense, les achats en automobiles neuves étant les plus touchés. La consommation en biens et services de téléphonie et celle liée au logement sont toutefois dynamiques. Les dépenses alimentaires se maintiennent.


 

-        Chaînes d’activité mondiales : Des délocalisations d’abord vers l’Union européenne par Lionel Fontagné et Aurélien D’Isanto – INSEE Première n°1451

Entre 2009 et 2011, 4,2 % des sociétés marchandes non financières de 50 salariés ou plus implantées en France ont délocalisé des activités et 3,1 % l’ont envisagé sans le faire. L’industrie manufacturière et les services de l’information et de la communication sont les secteurs les plus concernés. Les sociétés qui délocalisent sont le plus souvent exportatrices ou déjà présentes à l’étranger par le biais de filiales. Presque toutes appartiennent à un groupe et délocalisent en majorité au sein de ce dernier. La propension à délocaliser augmente également avec la taille de la société. La destination privilégiée des délocalisations est l’Union européenne des quinze (UE15), suivie de l’Afrique etdes nouveaux États membres de l’Union, puis de la Chine et de l’Inde. La recherche de coûts plus bas, salariaux ou autres, est la motivation principale, suivie de la possibilité d’accéder à de nouveaux marchés. Les motifs de délocalisation dans l’UE15 sont plus diversifiés que dans les autres zones.


 

 
Banque Mondiale
http://www.banquemondiale.org/

 

-        Perspectives économiques mondiales : Une croissance moins volatile, mais plus lente – juin 2013

L’économie mondiale entame une période de croissance qui sera probablement plus harmonieuse et moins volatile. Cependant, la reprise reste inégale. Les mesures d’assainissement des finances publiques, l’ampleur du chômage et le manque de confiance persistant des consommateurs et des entreprises continueront cette année de tempérer la croissance des pays à revenu élevé, tandis que les pays en développement continueront d’afficher une croissance vigoureuse, mais plus faible que celle qui a caractérisé la phase d’expansion d’avant la crise.


 

 
Centre d’observation de la société
http://www.observationsociete.fr/

 

-        Territoires et accès aux soins : la distance ne fait pas tout

Les "déserts médicaux" sont-ils un faux problème ? La quasi-totalité de la population française vit à moins de 15 minutes d’un médecin généraliste, rappelle un document de l’Insee et 84 % de la population habite une commune où exerce un médecin (données 2010). Les chiffres sont identiques pour les infirmiers ou les masseurs-kinésithérapeutes. Pour les ophtamologues et gynécologues, les distances sont plus grandes, mais 98 % de la population vit à moins de 30 minutes des premiers et c’est le cas de 95 % pour les seconds.

Mais la situation est différente pour les soins plus pointus. Et pour certaines spécialités, les temps effectifs s’allongent : ainsi, le temps médian est de 24 minutes pour l’accès à un ophtalmologue, mais il atteint plus d’une heure dans l’Indre, l’Ariège ou les Vosges, rappelle une seconde étude du ministère de la santé sur les disparités territoriales d'accès aux soins hospitaliers.

Enfin, le temps augmente pour les praticiens conventionnés de secteur 1 (qui ne pratiquent pas de dépassements d'honoraires) : en Ile-de-France, le temps moyen d’accès (mesuré par la distance) est multiplié par deux si l’on considère les cardiologues, les gynécologues ou les pneumologues par exemple.


 

 
La Vie des idées
http://www.laviedesidees.fr/

 

§    article

 

-        La rénovation urbaine : démolition ou patrimonialisation ? Comparaison entre la France et l’Allemagne par Maurice Blanc

La rénovation urbaine en France est mise en regard de la situation en Allemagne. Il en ressort que la participation des habitants prend une signification très différente dans les deux contextes.


 

§    lectures

 

-        Chine : le nouveau capitalisme d’état

Dans le développement original du capitalisme chinois, l’État et le Parti ont joué, avec pragmatisme et souplesse, un rôle essentiel que la théorie économique conventionnelle a du mal à saisir. Selon Marie-Claire Bergère, l’effondrement du système est bien moins probable que son maintien, à condition qu’il continue de se réformer.


 

 
FONDATION ROBERT SCHUMAN 
http://www.robert-schuman.eu/fr/

 

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-        L’avenir des retraites au sein de l’Union européenne par Florence Legros

Plus de 10 années après la mise en place de la «méthode ouverte de coordination» qui devait enclencher un processus de rapprochement des différents systèmes de retraite nationaux, force est de constater que les régimes de retraite européens montrent encore des disparités importantes dans leur fonctionnement et dans leur position financière malgré le diagnostic de vieillissement de la population qui caractérise leur environnement actuel et à venir. Néanmoins, ce diagnostic va – partout en Europe – exiger des révisions plus ou moins profondes des systèmes de retraite et probablement, partant, des mutations comportementales.


 

 
IFOP 
http://www.ifop.com/?option=com_homepage

 

-        Le tableau de bord politique : les personnalités - Ifop/Paris-Match – juin 2013

Après des mois successifs de baisse, l’exécutif reprend des couleurs. Le Président de la République François Hollande recueille 44% de bonnes opinions, ce qui constitue une hausse de sa popularité de 6 points. La cote d’opinion de son Premier ministre suit la même trajectoire : avec 48% de bonnes opinions, Jean-Marc Ayrault approche la barre symbolique des 50%

la progression de la popularité du chef de l’Etat se manifeste particulièrement auprès des électorats les plus sensibles à la lutte contre la dette et les déficits publics (+17 auprès des sympathisants du MoDem, +14 auprès des proches de l’UDI).


 

-        Les Français et les retraites – Ifop/Ouest-France – juin 2013

Trois ans après la réforme des retraites ayant notamment conduit au recul de l’âge légal de départ de 60 à 62 ans, le sujet est de nouveau au cœur de l’agenda politico-médiatique alors que le rapport de la commission Moreau sur l’avenir des retraites sera remis prochainement au Premier ministre Jean-Marc Ayrault. Dans cette perspective, les résultats du sondage de l’Ifop pour Dimanche Ouest France font état de la prise de conscience résignée sur les difficultés rencontrées par le système national de retraite des Français.

26% des personnes interrogées seulement se montrent confiantes concernant le versement d’une pension de retraite jugée convenable.

Les moins de 25 ans estiment à 67,1 ans l’âge à partir duquel ils pourront commencer à percevoir leur pension de retraite et près de la moitié d’entre eux considère même que le seuil de départ à la retraite sera supérieur à 70 ans (48%).


 

-        1995-2013 : Les Français face à l’avenir de leurs retraites – Ifop Collectors n°18, juin 203

L’adhésion à différents leviers pour réformer les retraites a progressé en 10 ans. Sur les mesures d’âge et du nombre d’annuités, le basculement s’est produit après la réforme de 2003, quand l’adhésion à une hausse des cotisations s’est faite plus récemment (après la réforme de 2010), comme si les Français souhaitaient désormais que l’on privilégie ce paramètre plutôt que celui de la durée de cotisation, déjà régulièrement modifiée et pour lesquels ils estiment avoir consenti beaucoup d’efforts. De la même façon, les enquêtes menées depuis une dizaine d’années ont systématiquement montré que l’écrasante majorité de nos concitoyens était opposée à une diminution du niveau des retraites, mesure aujourd’hui éventuellement envisagée via la désindexation des pensions par rapport à l’inflation.


 

 
IPSOS
http://www.ipsos.fr/

 

-        Le baromètre de l’action politique IPSOS/Le Point – 10/06/2013

Après plusieurs mois de baisse, la cote de popularité de François Hollande progresse d’un point en juin. Ce léger sursaut est essentiellement porté par les sympathisants de gauche. Le Président, qui avait perdu leur soutien le mois dernier, regagne une majorité d’opinions favorables au sein de cette catégorie (à 54%, +7). Il ne fait cependant toujours pas le plein auprès des sympathisants socialistes (60%, +2) et fait toujours l’objet d’un fort rejet de la part des sympathisants de l’UMP (94% d’opinions négatives). Au sein des catégories socioprofessionnelles, le clivage se renforce. Le président progresse chez les cadres (+5 à 38%) et chez les plus riches (+5 à 31%). En revanche, les avis favorables restent faibles chez les employés (22%, -1), chez les ouvriers (20%, -2), tout comme chez les retraités (27%, -2) qui s’inquiètent peut-être des prochaines annonces concernant la réforme des retraites.


 

-        Baromètre Edenred / Ipsos 2013

La huitième édition du baromètre Edenred-Ipsos sur le bien-être et la motivation des salariés européens porte sur la population salariée de six pays : Allemagne, Belgique, Espagne, France, Italie et Royaume-Uni.

Trois tendances majeures en 2013 : forte inquiétude des salariés à l’égard du marché de l’emploi, revendication assumée d’une fidélité « par défaut » vis-à-vis de l’employeur, capacité inégale des modèles nationaux à entretenir la motivation dans un contexte économique difficile.


 

 
Louis Harris Interactive
http://www.harrisinteractive.fr/

 

-        La confiance des Français dans les acteurs de la société

A la demande de Marianne, Harris Interactive a réalisé une enquête auprès d’un échantillon représentatif de Français afin de les interroger sur la confiance qu’ils accordent à différents acteurs de la société française : quels éléments permettent aux Français de faire confiance à une personne ? En quels acteurs ont-ils le plus confiance, dans le cadre de leurs fonctions ?

Les pompiers, les infirmiers, la famille et les médecins apparaissent comme les acteurs en qui les Français ont le plus confiance (plus de 85%), quand à l’inverse, les imams, les hommes et femmes politiques exerçant des fonctions au niveau national ainsi que les agents immobiliers ressortent comme les acteurs recueillant le moins la confiance des Français dans le cadre de leurs fonctions (moins de 25%).


→A qui peut-on (encore) faire confiance ?  par Nicolas Domenach

   

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