9 novembre 2013

SELECTION HEBDOMADAIRE DU 02-09/11/2013


 
 
La Documentation française
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/

-       Rapport à Monsieur le Premier ministre sur la fonction publique présenté par Bernard Pêcheur
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/134000735/0000.pdf

→Toutes les préconisations du rapport sur la fonction publique – Acteurs publics – 04/11/2013
Les propositions du rapport de Bernard Pêcheur suggèrent notamment de “donner du sens à l'action publique”, d'assurer “la confiance des citoyens dans les agents publics”, d'améliorer la gouvernance de la fonction publique… Le détail…
http://www.acteurspublics.com/2013/11/04/resume-des-propositions

 
INSEE
http://www.insee.fr/fr/default.asp

-       La participation aux pôles de compétitivité : quels effets pour les PME et ETI par Vincent Dortet-Bernadet – INSEE Analyses n°14 – novembre 2013
Mise en place à partir de 2005, la politique des pôles de compétitivité a cherché à développer des réseaux comprenant des entreprises et des organismes de recherche et de formation. Plusieurs outils ont été mis en place dans ces pôles pour développer les coopérations, en particulier des subventions accordées pour financer des projets collaboratifs de recherche et développement (R&D).
Parallèlement, entre 2005 et 2009, le montant annuel du crédit d'impôt recherche (CIR) est passé de 1 à 5 milliards d'euros. Ces deux dispositifs d'aide à la R&D ne sont pas dissociables l'un de l'autre car les entreprises des pôles ont pu cumuler les subventions et le CIR pour monter le financement de leurs projets de R&D.
Après évaluation comparative entre les entreprises des pôles à des entreprises semblables restées hors du dispositif il semble que.si la participation aux pôles semble bien avoir un impact positif sur les dépenses de R&D, il n'a pas été possible de distinguer précisément cet effet du rôle joué par le CIR qui a fortement diminué le coût de la R&D sur la fin de la période étudiée…
http://www.insee.fr/fr/ffc/iana/iana14/iana14.pdf

 
Observatoire des Inégalités
http://www.inegalites.fr/

-       L’évolution des inégalités de revenus en France – 08/11/2013
Entre 2000 et 2010, le niveau de vie moyen annuel des 10 % les plus pauvres a progressé de 5,3 % soit 400 euros, une fois l’inflation déduite. Le niveau de vie moyen des 10 % les plus riches a augmenté de 18,9 % soit 8 950 euros. L’écart relatif entre ces deux catégories a augmenté : en 2010, les plus modestes touchent 7 fois moins que les plus aisés, contre 6,3 fois moins en 2000. En valeur absolue, l’écart est passé de 39 700 en 2000 à 48 250 euros en 2010. En moyenne, les 10 % les plus riches ont gagné près de 9 mois de Smic net supplémentaires en dix ans…
http://www.inegalites.fr/spip.php?article632&id_rubrique=171&id_groupe=9&id_mot=130

-        Le niveau de chômage dans les pays riches – 22/10/2013
Toute la planète subit le choc de la crise mais les niveaux de chômage varient considérablement d’un pays à l’autre : 4,4 % de chômeurs au Japon, contre 25 % en Espagne.
Les Pays-Bas et l’Allemagne affichent de loin les meilleurs résultats pour l’Europe, respectivement 5,3 % et 5,5 % de chômeurs selon l’OCDE (données 2012). A l’opposé, l’Espagne avec un taux de 25,1 % figure parmi les mauvais élèves, suivie de la Grèce (24,3 %), du Portugal (15,9 %) et de l’Irlande (14,7 %). La France se classe en-dessous de la moyenne de la zone euro (11,4 %) avec un taux de 10,3 %, mais fait moins bien que la plupart des pays européens comparables comme le Royaume-Uni (7,9 %), hormis l’Espagne et l’Italie (10,7 %).
Au niveau mondial, les Etats-Unis, avec un taux de chômage de 8,1 %, se placent dans la moyenne de l’OCDE, qui est de 8 %...
http://www.inegalites.fr/spip.php?article556&id_rubrique=189&id_groupe=20&id_mot=140

-       Comment se regroupent les populations dans l’espace urbain ? par Aurélien Dasré (Ined) – 08/11/2013
Un premier phénomène apparaît nettement… Quel que soit l’endroit, ce sont toujours les mêmes catégories d’actifs qui se regroupent avec la plus forte intensité : les courbes par catégories sociales se coupent peu. Peu importent donc les spécificités économiques, historiques ou géographiques des aires urbaines, ce sont toujours les mêmes qui se rapprochent le plus les unes des autres.
La deuxième information porte, elle, sur les catégories d’actifs qui ont, le plus, tendance à se regrouper dans l’espace. Ici, bien que l’on parle souvent de ces phénomènes en insistant sur la ghettoïsation des plus « précaires », au contraire, ce sont avant tout les plus aisés financièrement qui se regroupent. Ce sont ainsi les cadres qui sont le plus regroupés dans l’espace, suivis des ouvriers et des chômeurs. Les groupes d’actifs souvent regroupés sous la dénomination de « classes moyennes » sont, pour leur part, ceux qui sont localisés de la façon la plus homogène dans l’espace urbain français…
Généralement, les cadres occupent très largement la ville centre des aires urbaines françaises et un secteur précis de la première couronne urbaine. Les cartes des ouvriers sont, elles, l’exact opposé : absents des centres et du secteur de la périphérie occupée par les cadres et présents sur le reste de l’espace…
Les chômeurs sont clairement surreprésentés dans les villes centres et dans une partie précise de la première couronne urbaine recouvrant le plus souvent les zones urbaines sensibles… Une analyse plus fine démontre que les chômeurs sont avant tout présents dans les espaces centraux dont les cadres sont le plus absents…
Les mécanismes ayant engendré ce partage socio-économique de l’espace urbain sont divers et complexes. Ils relèvent de plusieurs facteurs…
http://www.inegalites.fr/spip.php?page=analyse&id_article=1867&id_rubrique=110&id_mot=72&id_groupe=18  

 
Alternatives Economiques
http://www.alternatives-economiques.fr/ 

§    lectures

-       Pourquoi l'égalité est meilleure pour tous de Richard Wilkinson et Kate Pickett par Denis Clerc – novembre 2013
Deux médecins épidémiologistes analysant depuis longtemps les statistiques des causes de décès et des maladies graves dans de nombreux pays développés se sont rendu compte que l'espérance de vie en bonne santé et la réduction de la fréquence de nombre de maladies dépendent bien moins du niveau de vie national que de la répartition des revenus : moins d'inégalités va de pair avec une meilleure santé, et ceci autant dans le bas de la pyramide des revenus que dans le haut.
http://www.alternatives-economiques.fr/pourquoi-l-egalite-est-meilleure-pour-tous_fr_art_1260_65810.html


CCFD- terre solidaire
http://ccfd-terresolidaire.org/

-       Indice d’opacité financière 2013 : Les paradis fiscaux européens à l’index – Tax Justice Network et Plateforme paradis fiscaux et judiciaires – 07/11/2013
Cette étude classe 82 pays auxquels est attribué un indice d’opacité financière. Ce dernier combine un élément qualitatif (un score d’opacité mesuré à partir de 15 critères) et quantitatif (mesure du poids de chaque territoire dans la finance offshore internationale, c’est-à-dire le marché international des services financiers aux non-résidents).
Ce classement, le troisième après ceux de 2007 et 2011, qui voit l’entrée de la France à la 43ème place, montre que les pays de l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE), notamment les pays européens, sont loin d’être des champions de la lutte contre les paradis fiscaux. Ils sont au cœur du problème.
La Suisse reste en tête du classement. Le Luxembourg se pose comme « l’outsider de l’opacité financière mondiale ».
Classé à la sixième place après les Iles Caïmans, les Etats-Unis restent « un territoire opaque très important, puisqu’il propose de l’opacité financière à la fois au niveau fédéral et au niveau des États ». Suivent le Liban, Jersey, l’Allemagne et le Japon.
Bien que répertoriée à la 21ème place, la Grande Bretagne masque en fait une toute autre réalité : « La Grande-Bretagne joue un rôle clé sur le marché mondial de l’opacité financière. La City de Londres utilise un réseau de territoires opaques satellites basé sur les dépendances de la couronne britannique d’une part et de territoires d’outre-mer d’autre part pour acheminer les énormes flux illicites qui alimentent l’incroyable « boom » immobilier à Londres ». 
http://ccfd-terresolidaire.org/IMG/pdf/cptjnfsi2013.pdf
http://ccfd-terresolidaire.org/IMG/pdf/fsi-rankings-2013.pdf


Secours catholique –Caritas France
http://www.secours-catholique.org/

-       Rapport statistique 2012 : Emploi : quelle place pour les pauvres ? – 07/11/2013
La pauvreté continue de s’étendre en France et concerne de plus en plus de couples avec enfants, souligne le Secours catholique dans son rapport annuel.
En 2012, l’association humanitaire a rencontré 1,43 million de personnes, dont 672.000 enfants.
La très grande majorité vit sous le seuil de pauvreté (977 euros par mois en 2011), voire de très grande pauvreté (644 euros). Près d’une personne sur six (17%) ne dispose d’aucune ressource et 45% ne vivent que d’aides sociales. Leur niveau de vie a baissé de 2,5% depuis 2011, à 497 euros.
Les familles monoparentales (31%) et les hommes seuls (24%) représentent toujours une part importante des bénéficiaires. Mais les « couples avec enfants » sont de plus en plus nombreux (23%).
Les impayés liés aux dépenses contraintes, en hausse, touchent près de 6 personnes sur 10, avec un montant mensuel médian de 797 euros. Sont principalement concernés les impayés de loyer, les dépenses d’énergies et les découverts bancaires.
Moins d’une personne sur cinq dispose d’un emploi dont près du tiers sont des travailleurs à temps partiel. Les personnes au chômage représentent près de 68% des actifs rencontrés et 70% de ces personnes au chômage ne perçoivent aucune indemnité chômage.
Les jeunes payent un tribut encore plus lourd : 77% des jeunes chômeurs accueillis ne sont pas indemnisés.
En 2012, seuls 2,4% des actifs accueillis avaient eu accès à la formation professionnelle. Et un constat s’impose : le marché de l’emploi est quasi inaccessible aux plus précaires
http://www.secours-catholique.org/IMG/pdf/RS2012.pdf


BVA
http://www.bva.fr/fr/

-       Baromètre économique – novembre 2013
Avec 75% de mauvaises opinions contre 23% de bonnes opinions, le jugement des Français sur la politique économique menée actuellement par le gouvernement est très sévère.
En outre, l’indice de confiance des Français en l’avenir de la situation économique du pays est en baisse. Avec 24% de confiance en l’avenir (-13 points) contre 73% de défiance (+12 points), l’indice chute à -49 (contre -24 en octobre dernier). Après les hausses observées en septembre puis octobre, le moral des Français retombe à son médiocre niveau moyen du premier semestre.
http://www.bva.fr/data/sondage/sondage_fiche/1377/fichier_barometre_de_leconomie_bva_-_axys_-_bfm_-_challenges_vague_59_-_novembre_2013dc63c.pdf

 
CSA 
http://www.csa.eu/index.aspx

-       L’observatoire politique CSA- Les Echos – novembre 2013
La cote de confiance du Président de la République enregistre une nette baisse en novembre avec 25% de personnes déclarant lui faire confiance pour « affronter efficacement les principaux problèmes qui se posent au pays », soit une baisse de 5 points depuis octobre. Près de trois quarts des Français (72%) ne lui font pour leur part pas confiance, un taux de défiance en hausse de 5 points par rapport au mois dernier.
Si le chef de l’Etat garde la confiance de deux tiers des sympathisants socialistes (67%), il perd 11 points parmi ceux du Front de Gauche (38%) et n’a la confiance que d’un sympathisant des Verts sur deux (47%).
Le Premier Ministre, quant à lui, perd 4 points (24% de confiance).
Parmi les autres personnalités testées, seul Manuel Valls dispose aujourd’hui d’une image positive auprès de plus d’un Français sur deux, (58%, un taux stable par rapport au mois dernier : +1). Alain Juppé arrivant en seconde position du classement général avec 46% des bonnes images (-1) tandis que François Bayrou (+3) et Nicolas Sarkozy (+1) se partagent la troisième place (42%). Le leader du MoDem profite notamment d’un regain de popularité chez les sympathisants de son parti (+13) mais aussi chez ceux de la droite (+6) après l’annonce de son alliance avec l’UDI.
http://www.csa.eu/multimedia/data/sondages/data2013/opi20131107-l-observatoire-politique-novembre-2013-csa-les-echos.pdf

 
IFOP 
http://www.ifop.com/?option=com_homepage

-       Le tableau de bord politique Paris-Match – IFOP – novembre 2013
Avec 75% de jugements négatifs (+6) sur l’action de François Hollande, la popularité du Président de la République est au plus bas niveau jamais mesuré.
Seul un tiers des sympathisants du Front de Gauche (35%, -14) et à peine un peu plus de proches d’Europe Ecologie Les Verts approuvent l’action du chef de l’Etat (39%, -10), tandis que le soutien des sympathisants socialistes est en baisse, même s’il reste majoritaire (63%, -12). 
De même, seules 30% des personnes interrogées déclarent soutenir l’action du Premier Ministre. A peine 56% des proches du Parti Socialiste et 44% des sympathisants d’Europe Ecologie Les Verts approuvent aujourd’hui son action.
L’opposition ne profite pas de la situation : il n’y a que 39% des Français à juger qu’elle ferait mieux que le gouvernement actuel si elle était au pouvoir. Si les sympathisants de l’UMP sont majoritairement convaincus de la crédibilité de l’opposition (75%), les proches du Front National restent en revanche partagés (54%).
http://www.ifop.com/media/poll/2385-1-study_file.pdf

 
TBWA
http://www.tbwa-corporate.com/agence-tbwa-corporate/

-       Première année de quinquennat : Les préoccupations des députés
http://www.tbwa-corporate.com/2013/10/premiere-annee-de-quinquennat-les-preoccupations-des-deputes/

La boulimie parlementaire des questions écrites passée au crible par Hélène Bekmezian Le Monde -  04/11/2013
Au cours de la première année du quinquennat (du 3 juillet 2012 au 23 juillet 2013), 33 840 questions écrites ont été posées par les 577 députés…
Un examen précis et sémantique démontre que, quelle que soit l'appartenance politique, le thème le plus abordé est celui de la santé, dans 14,7 % des cas (4 981 questions). Sont surtout abordés les sujets des médicaments, des politiques de santé et des personnes handicapées.
Après la santé, c'est l'organisation de l'Etat, avec 4 802 questions (14,1 %) qui préoccupe le plus nos élus…
Troisième thème le plus abordé : la politique économique et industrielle, avec 3 599 questions (10,6 %). Dans ce domaine, les questions sur l'entreprise dominent, notamment sur l'auto-entrepreneuriat, devant celles sur les télécommunications ou les banques. Viennent ensuite les thématiques de sécurité et justice (7,7 % des questions), d'éducation (6,8 %) ou de fiscalité (6,8 %). A l'inverse, les questions sur les relations internationales, la défense et l'Europe ne constituent que 4,6 % du total, quand celles sur la culture et le sport concernent 2,3 % des cas…
Cependant, ces taux varient selon les groupes, de façon plus ou moins étonnante. Ainsi, l'UMP est au-dessus de la moyenne pour ce qui concerne la sécurité, la justice et la fiscalité quand les écologistes dominent dans l'environnement, l'énergie et la ruralité…
http://parlement.blog.lemonde.fr/2013/11/04/la-boulimie-parlementaire-des-questions-ecrites-passee-au-crible/


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire