16 novembre 2013

SELECTION HEBDOMADAIRE DU 16/11/2013


 
 
INSEE
http://www.insee.fr/fr/default.asp

-       France, portrait social - Insee Références - Édition 2013
Parmi de très nombreuses informations, quelques chiffres :
Ø    En 2012 la population française a augmenté de quelque 300.000 personnes (+0,47%). Au 1er janvier 2013, 65,8 millions de personnes vivent en France.
Mais le taux d’«infécondité» est important et en forte progression (+8 points) sur vingt ans. En effet, si seulement 13,5% des femmes nées entre 1961 et 1965 n’ont pas eu d’enfants, plus d’un homme sur cinq de la même génération n’a pas eu d’enfant
Ø    En 2011, le revenu salarial annuel moyen est de 20.050 euros. L’écart entre hommes et femmes reste important : le revenu salarial annuel moyen des femmes est de 17.250 euros quand celui des hommes s'élève à 22.640 euros.
Les moins de 25 ans sont à 7.060 euros quand les plus de 55 ans sont à 24.930 euros.
Ø    En 2012, le pouvoir d'achat du revenu disponible brut subit une diminution de -0,9%. Cela se ressent sur la dépense de consommation qui chute de -0,4%. Dans le secteur libre, le taux d'effort des locataires en secteur libre atteint 27% en 2011, soit une hausse de 2,5 points depuis 2005.
Ø    Dans la France de 2011, 8,7 millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté monétaire (c'est-à-dire avec moins de 977 euros par mois). Un taux de pauvreté qui s'élève à 14,3% de la population. La moitié de ces personnes ont un niveau de vie inférieur à 790 euros par mois.
http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/FPORSOC13.pdf

 
CEE
http://www.cee-recherche.fr/

-       Le pari perdu de la réduction de la pauvreté par le RSA par Bernard Gomel, Dominique Méda, Évelyne Serverin – Connaissance de l’emploi n°105 – juin 2013
L’analyse des trajectoires des bénéficiaires du RSA montre que le dispositif n’est performant ni en matière de retour à l’emploi ni en matière d’amélioration des revenus : d’une part, 69 % des allocataires du RSA-socle seul en janvier 2010 y sont toujours en fin d’année, d’autre part, 68 % des éligibles au RSA-activité seul ne demandent pas la prestation
Sur les deux volets du RSA-activité (incitation à l’emploi et complément de ressources), les performances du dispositif s’avèrent mauvaises, comme le constate lui-même le comité national d’évaluation du RSA dans son rapport final de décembre 2011…
http://www.cee-recherche.fr/publications/connaissance-de-lemploi/le-pari-perdu-de-la-reduction-de-la-pauvrete-par-le-rsa

 
Le Blog de Paul Krugman – The conscience of a liberal
http://krugman.blogs.nytimes.com/

-        Ideological ratings – 08/11/2013
http://krugman.blogs.nytimes.com/2013/11/08/ideological-ratings/

→ La France cible d'un complot – Couurier international – 12/11/2013

En fait, il faut considérer l'intervention de S&P dans le contexte plus général de la politique d'austérité budgétaire. Et je dis bien politique, et non économie. Car le complot contre la France - j'ironise certes un peu, mais nombreux sont ceux qui cherchent à ternir sa réputation - montre clairement qu'en Europe comme en Amérique, les zélotes du budget ne se soucient guère des déficits. Au lieu de cela, ils jouent sur la peur liée à la dette pour poursuivre des objectifs idéologiques. Et la France, qui refuse de se prêter à ce jeu, est désormais la cible d'une propagande négative de tous les instants…
http://www.courrierinternational.com/article/2013/11/12/la-france-cible-d-un-complot?page=all

 
Blog Passeur de sciences
http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/

-       Une étude ébranle un pan de la méthode scientifique par Pierre Barthélémy – 13/11/2013
Y a-t-il quelque chose de pourri au royaume de la science ? La question, un brin provocatrice, est néanmoins d'actualité depuis quelque temps, depuis que se multiplient les travaux dénonçant la difficulté que des chercheurs rencontrent souvent à reproduire les résultats publiés de leurs collèguesParmi les causes, énoncées ci-dessus, du phénomène de non-reproductibilité, il s'en trouve une, mal mesurée, qui pourrait surpasser toutes les autres et qui tient à l'aune statistique à laquelle on juge les résultats d'une étudeDans la plupart des disciplines du vivant, le Graal consiste à obtenir une valeur p inférieure à 5 %, seuil sous lequel on estime que l'effet mesuré est significatif, donc avéré. Ce seuil de 0,05 (beaucoup plus bas dans les sciences physiques) est une convention de longue date… Pour résumer, une hypothèse qui passe de justesse sous cette barre n'a en réalité que de 3 à 5 chances contre 1 d'être vraie. Selon un statisticien, il se pourrait donc bien qu'une proportion non négligeable d'études se contentant de ce seuil soit tout simplement fausse. Valen Johnson estime qu'en étant optimiste, le phénomène pourrait concerner entre 17 et 25 % des articles en question !  
http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2013/11/13/une-etude-ebranle-un-pan-de-la-methode-scientifique/

 
Meta Media
http://meta-media.fr/

-       Affinités prédictives : des algorithmes et des hommes par Eric Scherer – 13/11/2013
Qui détermine ce que vous allez lire, regarder, écouter ? Un éditeur, le directeur des programmes d’une chaîne de TV, le DJ d’une station de radio ? Le rédacteur-en-chef d’un journal, d’un magazine ? Le directeur de collection, le libraire ? Le patron d’une maison de disque, d’un studio de cinéma ? Ou bien désormais un algorithme ?
Toutes les grandes décisions des géants du web se prennent désormais à partir de mesures de données : pour leurs nouveaux produits, les œuvres à financer et produire, comme pour leurs modes d’action.
Dans un web de plus en plus structuré, tous travaillent aussi sur le « deep learning », « l’apprentissage profond » par des ordinateurs qui leur permet de se rapprocher du comportement du cerveau humain. Ces recherches serviront dans la reconnaissance faciale, la vision des objets et de l’environnement, les traductions etc. La barrière des langues disparaîtra d’ici quelques années. Celle des cultures va probablement s’estomper…
A l’âge d’or de l’informatique, permis par les capacités illimitées de puissance et de stockage à portée de main, où la monnaie d’échange contre des services et des contenus sont bien les données, les algorithmes facilitent la vie, sont utiles, font gagner du temps et de l’argent, à condition de ne pas répéter les mêmes erreurs et les mauvais comportements, des milliers de fois. A condition aussi d’être surveillés !
Le code, c’est fait pour créer de l’interactivité, pas pour engendrer à terme une nouvelle classe princière de « sachants » : les développeurs et leurs donneurs d’ordre. Loin d’être seulement les ouvriers de l’automobile de notre génération, ils sont aussi désormais les nouveaux créatifs et constituent un élément essentiel de la chaîne de valeur des médias. Mais l’opacité règne sur leurs pratiques et, danger, le fossé grandit entre ceux qui sont en mesure d’utiliser efficacement ces « big data » et les autres. Les premiers sont tout simplement en train de changer la manière dont ils apprennent. Les autres en restent au mode d’éducation du 19ème siècle. Dans le même temps, Google travaille avec la Nasa sur l’informatique quantique, qui travaille sur l’intuition, le hasard, et dont l’un des principaux débouchés sera bien évidemment l’optimisation des données et des réseaux...
Codifier, c’est mettre ainsi de côté beaucoup d’éléments. Or le résiduel peut être important. L’algorithme de recommandation risque alors de renforcer la chambre d’écho, voire les tendances lourdes. Il conforte ce qu’on aime, ce à quoi on s’intéresse. Les algorithmes vont donc nous offrir bien plus de friandises et de douceurs que de légumes verts ! Avec le biais d’ignorer ce qui nous est épargné, de passer à côté du reste, au moins aussi important…
http://meta-media.fr/2013/11/13/affinites-predictives-des-algorithmes-et-des-hommes.html

 
FONDATION ROBERT SCHUMAN 
http://www.robert-schuman.eu/fr/

-       Newsletter n°601 – 12/11/2013
               Sommaire : A la une ! : Opinion - Appli/mobiles - Débat - Balkans - Franco-allemand Crise financière : Chypre - Espagne - France - Irlande - Italie - Portugal Conseil européen : UE-Corée Commission : Prévisions - Energie - Sécurité routière Sahel Parlement : Travail Conseil : Budget 2014 Diplomatie : Iran - Serbia/Kosovo Cour des comptes : Budget 2012 BCE : Déflation? Allemagne : Commerce Démographie Estonie : Europe France : Économie - Europe/Episcopat Italie : Irlande Lettonie : Coopération balte Portugal : FMI Royaume-Uni : Compétences/UE Ukraine : Timochenko Conseil de l'Europe : Frontières/Contrôle OTAN : Steadfast Jazz Eurostat : Agriculture/Pêche - Transport Etudes/Rapports : Dette/zone euro - Avenir/UE - Franco-allemand Publications : Avenir/UE Culture : Europe/écrivains - Expo/Bonn - Cinéma/Rome - Film/Stockholm

 
Huffington Post
http://www.huffingtonpost.fr/

-       Le président chinois Xi Jinping ouvre la voie à une "réforme globale" pour résoudre les problèmes économiques et environnementaux par Peter S. Goodman – 09/11/2013
Xi, une présence physique imposante, a confié que les réformes nécessaires allaient être mises en place, bien qu'il ait évité de donner des détails. Il a ostensiblement rejeté un scénario soutenu à maintes reprises par les élus de rang inférieur – la possibilité que la Chine tombe dans un soi-disant "piège du revenu moyen", dans lequel les pays en développement font passer avec succès leurs revenus nationaux d'une pauvreté abjecte à des niveaux modérés, pour stagner par la suite.
"Personnellement, je ne pense pas que la Chine tombera dans ce piège du revenu moyen", nous a dit Xi, siégeant dans le Palais de l'Assemblée du peuple devant une énorme fresque de la Grande Muraille. "Nous avons toujours une forte croissance interne et du dynamisme. La Chine va continuer à maintenir un élan de croissance saine pour les 10 à 20 prochaines années."
http://www.huffingtonpost.fr/peter-s-goodman/
http://www.huffingtonpost.fr/2013/11/09/president-chinois-reforme_n_4234139.html?utm_hp_ref=france

 
BVA
http://www.bva.fr/fr/accueil/

-       Changements politiques : souhait et impact potentiel – 16/11/2013
63% des Français seraient favorables à ce que François Hollande change de Premier ministre
Une majorité de Français (52%) serait même désormais favorable à une dissolution de l’Assemblée nationale et à l’organisation de législatives anticipées
Mais les 2/3 des Français sont convaincus qu’un changement de Premier ministre n’améliorerait en rien la situation. Il en est de même pour une dissolution : 52% de nos concitoyens sont persuadés qu’une telle décision n’améliorerait pas les choses.
http://www.bva.fr/data/sondage/sondage_fiche/1383/fichier_bva_pour_i_tele-cqfd-le_parisien_-_changements_politiquesa773d.pdf

 
IFOP 
http://www.ifop.com/?option=com_homepage

-       Tableau de bord politique Les personnalités - Paris-Match/Ifop – novembre 2013
Avec 28% seulement de bonnes opinions (-7), François Hollande est relégué à la quarante-cinquième position du classement des personnalités loin derrière Marine Le Pen (38%, Jean-Luc Mélenchon (35%) ou Jean-François Copé (34%).
Manuel Valls caracole en tête du classement des personnalités avec 71% de bonnes opinions (+5).
Les leaders de l’opposition ne profitent parallèlement pas du discrédit du couple exécutif dans l’opinion. L’ensemble des personnalités de l’UMP figurant dans le baromètre subissent en effet des baisses de leur cote d’opinion, à commencer par les principaux noms qui reviennent lorsqu’il s’agit d’envisager l’élection présidentielle de 2017, à savoir Alain Juppé (60% de bonnes opinions, -2), François Fillon (47%, -2), Nicolas Sarkozy (45%, -5) et Jean-François Copé (34%, -5).
Marine Le Pen subit quant à elle une baisse de 4 points, recueillant aujourd’hui 38% de bonnes opinions.
http://www.ifop.com/media/poll/2394-1-study_file.pdf

 
IPSOS
http://www.ipsos.fr/

-       Les Français et la ville numérique – 14/11/2013
La quasi-totalité des Français (90%) considère que le développement des services numériques et des nouvelles technologies contribue à leur simplifier la vie au quotidien, dont près d’un tiers (31%) « beaucoup ».
Si les avantages de ce développement sont unanimement reconnus pour ce qu’il a apporté par le passé, il en va de même pour ce qu’il peut apporter à l’avenir : 85% pensent que les services numériques et les nouvelles technologies vont leur simplifier la vie à l’avenir.
Seuls 44% estiment que leur municipalité utilise actuellement les services numériques, 29% estimant qu’elle ne les utilise pas et un quart (27%) ne sachant pas répondre à cette question, soulignant la méconnaissance de l’opinion à ce sujet.
Près des deux-tiers (62%) d’entre eux pensent par ailleurs que les municipalités en général considèrent l’utilisation des technologies du numérique comme un enjeu important, mais ils ne sont que 46% à penser de même en ce qui concerne leur propre municipalité.
Sur ce sujet, ce sont les jeunes (âgés de moins de 35 ans) et les personnes habitant en milieu rural qui s’avèrent les plus critiques vis-à-vis de leur propre municipalité : seuls un tiers d’entre eux (respectivement 37% et 33%) pensent que celle-ci considère l’utilisation des technologies du numérique comme un enjeu important. A l’inverse, 56% des habitants d’agglomérations de plus de 100 000 habitants partagent cet avis. Il semble donc y avoir sur cette question un clivage entre zones rurales et zones les plus urbanisées, les premières se percevant à l’écart.
Les principaux atouts attribués au développement de ces services numériques s’expriment dans leur capacité à faire gagner du temps (un atout perçu par 58% des Français) mais également de réduire leurs factures (pour 51%) ou encore de maîtriser la consommation d’énergie (pour 41%).
A l’inverse, les Français pointent également les inconvénients de l’extension de l’usage du numérique : le manque de confidentialité (58%), à égalité avec la réutilisation à des fins commerciales (57%) des données personnelles
http://www.ipsos.fr/sites/default/files/attachments/les-francais-et-la-ville-numerique.pdf

 
SOFRES
http://www.tns-sofres.com/

-       Les Français et consommation collaborative - Observatoire de la confiance de La Poste – novembre 2013
La consommation collaborative n'est plus un microphénomène et ce sont désormais 48% des Français qui la pratiquent régulièrement et 32% qui disent vouloir s'y mettre quand 20% seulement y semblent réfractaires. Au total ce sont 8 Français sur 10 qui pratiquent ou ont l'intention de pratiquer cette nouvelle façon de consommer.
59% des Français disent avoir confiance dans les échanges entre particuliers (78% de ceux qui pratiquent la consommation collaborative).
Ce sont d'abord des considérations relatives au pouvoir d'achat qui les y poussent : payer moins cher (63% de citations) ou trouver des « bons plans » et bonnes affaires (55%). Mais les personnes qui pratiquent régulièrement la consommation collaborative mentionnent également des motivations touchant explicitement au caractère alternatif de ce mode de consommation : la possibilité de faire durer les objets, de leur donner une seconde vie (38%), le fait que ce modèle de consommation soit meilleur pour la société (28%) ou même le seul attrait pour un modèle différent (18%). Une aspiration, de plus en plus sensible du consommateur, à ne pas forcément consommer moins mais consommer mieux.
http://www.tns-sofres.com///sites/default/files/2013.11.14-confiance.pdf

-       Les Français et l’économie – novembre 2013
13% des Français jugent leur connaissance de l'économie est élevée, 58% la jugent moyenne et 28% faible.
Ils sont 55% à s'y intéresser, contre 45%. Un intérêt qui augmente en fonction de l'âge et de la catégorie socioprofessionnelle : 64% d'intérêt pour les 50 ans et +, 68% pour les 65 ans et +, 64% pour les cadres.
Dans les 12 prochains mois, les Français sont pessimistes sur l’évolution de situation économique du pays : 47% pensent que la situation va se dégrader ; 38% pensent qu'elle va rester la même et 12% qu'elle va s'améliorer.
http://www.tns-sofres.com///sites/default/files/2013.11.14-economie.pdf



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