INSEE
http://www.insee.fr/fr/default.asp
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Travailler pour des particuliers :
essor des métiers de la garde d’enfants par Franck Piot – INSEE Première n°1472 – novembre 2013
En 2012, en France
métropolitaine, 1,6 million de personnes ont travaillé pour des particuliers.
Parmi elles, 29 % ont gardé des enfants, chez elles ou chez l’employeur.
Cette part a crû de plus de trois points en quatre ans. En effet, si le nombre de salariés opérant dans le métier
de la garde d’enfants a progressé de 11,2% (+ 10,0% pour les assistantes
maternelles et + 15,1 % pour la garde à domicile) entre 2008 et 2012, le
nombre de salariés de particuliers a diminué de 3,3 %.
En 2011, les salariés de particuliers ont perçu en
moyenne 5 200 euros au cours de l’année.Pour un tiers des salariés, l’emploi auprès de particuliers est secondaire : il apporte un complément de revenu annuel de 1 800 euros en 2011.
http://www.insee.fr/fr/ffc/ipweb/ip1472/ip1472.pdf
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Femmes et hommes face à la violence
par Thomas Morin, Laurence Jaluzot et Sébastien
Picard – INSEE Première n°1473 – novembre 2013
Au
cours des années 2010 et 2011, 2,2
millions de personnes âgées de 18 à 75 ans ont subi des violences physiques ou
sexuelles (définitions), soit 5,1 % de la population de cette tranche
d’âge.
La
part de victimes de violences physiques est comparable chez les femmes (4,7%)
et chez les hommes (4,3 %).En revanche, les
femmes sont trois fois plus souvent victimes de violences sexuelles que les
hommes (respectivement 1,3 % et 0,5 %).Pour un homme sur deux victime de violence, l’auteur est un inconnu. À l’opposé, les trois quarts des femmes victimes de violence connaissent leur agresseur. Notamment, pour plus de 30%d’entre elles, il s’agit du conjoint ou de l’ex-conjoint.
Les violences conjugales concernent tous les milieux sociaux, quel que soit le lieu de résidence. Toutefois, les femmes diplômées du supérieur et celles disposant d’un niveau de vie plus élevé sont relativement moins exposées aux violences conjugales alors qu’elles subissent autant les autres types de violences.
Les jeunes adultes et les parents de familles monoparentales sont plus exposés à toutes les formes de violences. Entre 18 et 29 ans, plus d’une personne sur dix déclare avoir été victime de violences physiques et/ou sexuelles au cours des deux années précédant l’interrogation. Une personne sur dix vivant dans une famille monoparentale déclare avoir été victime de violences physiques au cours des deux années précédant l’enquête.
http://www.insee.fr/fr/ffc/ipweb/ip1473/ip1473.pdf
http://www.strategie.gouv.fr/
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Rapport : Étudiants étrangers et marché du travail
Une comparaison Allemagne, France, Royaume-Uni– 13/11/2013
Un premier constat peut être dressé, la France accueille deux fois moins
d’immigrés qualifiés que l’Allemagne, et même trois fois moins que le
Royaume-Uni.
Le
vivier des travailleurs qualifiés issus des étudiants étrangers n’est pas
identique dans les trois pays.
Les niveaux, les filières et les domaines d’études qui attirent principalement
les étudiants étrangers dépendent des formations accessibles dans le pays,
souvent en lien avec ses spécialités productives. Les étudiants étrangers sont
par ailleurs proportionnellement plus nombreux aux niveaux master et doctorat
que les natifs, en France comme au Royaume-Uni mais non en Allemagne. En ce qui concerne leur choix de filière,
ils apparaissent surreprésentés en droit et en gestion en France et au
Royaume-Uni et, dans les trois pays, en sciences et ingénierie, par rapport
à la distribution moyenne des spécialités de formation. L’origine géographique
des étudiants étrangers accueillis reste liée dans les trois pays aux aires d’influence
traditionnelles, mais les flux en provenance des pays émergents d’Asie et
d’Amérique latine s’accroissent continûmentAttirer les talents étrangers ne revêt pas la même acuité pour les marchés du travail dans les trois grands pays européens. Alors que le Royaume-Uni et la France bénéficient d’une main-d’œuvre qualifiée et ne se trouvent pas dans une situation démographique défavorable à court terme, l’Allemagne est confrontée à un défi démographique et éducatif plus profond et présente un besoin de main-d’œuvre étrangère qualifiée plus conséquent
Sans constituer une nécessité impérieuse pour une France dont l’évolution démographique est favorable et dont le niveau de qualification de la population est déjà élevé, l’accueil plus large de diplômés étrangers pour une première expérience professionnelle pourrait nourrir des secteurs d’activité importants et contribuer à développer les liens économiques avec les pays émergents.
http://www.strategie.gouv.fr/blog/wp-content/uploads/2013/11/CGSP_rapport_Etudiants_etrangers_web.pdf
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L’intégration
sociale des 6/18 ans De fortes inégalités Rapport
de la consultation nationale des 6/18 ans réalisée par l’UNICEF France en 2013
– novembre 2013
Un enfant sur six (soit 17%) se trouve dans une situation
"jugée préoccupante" d'exclusion sociale. 7% des enfants
souffrent même d'une "exclusion extrême".
Les réponses ont permis d'établir que l'intégration
des enfants est "très bien assurée" pour 50% "assez bien
assurée" pour 33%), "précaire" pour 10%) ou "très
précaire" pour 7%). 10% des enfants interrogés ont répondu "non" à la proposition "on respecte mes droits dans mon quartier, ma ville", 55% "oui" à la proposition "je peux être harcelé ou ennuyé par d'autres enfants ou jeunes" dans le milieu scolaire. Ils sont 5% à affirmer ne pas manger trois repas par jour.
L'analyse démontre que les différentes dimensions de l'intégration sociale des enfants (au sein de la famille, de la ville, de l'école, etc.) sont "fortement corrélées entre elles" et que cette intégration est liée aux conditions d'existence (niveau de privation, qualité du cadre de vie, accès aux soins)…
Quelques chiffres :
- 17% des enfants éprouvent un profond mal-être social ;
- 55% des enfants ont déjà connu une situation de harcèlement en milieu scolaire ;
- 1 enfant sur 10 ne se sent pas respecté par les adultes ;
- Près d’1 enfant sur 10 n’a pas assez chaud l’hiver chez lui…
http://www.unicef.fr/userfiles/UNICEF_France-Rapport_complet-consultation.pdf
http://www.oecd.org/fr/
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Panorama
de la santé 2013 – novembre 2013
Les dépenses de santé ont ralenti dans les
pays de l'OCDE en raison de la crise, notamment dans les pays les plus touchés
par des coupes budgétaires.
Après
des années de hausse continue de plus de 4 % par an depuis l'an 2000, les dépenses de santé dans l'ensemble de l'OCDE n'ont progressé
en moyenne que de 0,2 % entre 2009 et 2011. Elles ont même reculé
dans onze des trente-quatre pays membres, soit près d'un sur trois, par
rapport à leur niveau d'avant la crise.Plus des trois quarts des pays de l’OCDE ont fait état d’une baisse en valeur réelle des dépenses consacrées aux programmes de prévention en 2011 par rapport à 2010, et dans la moitié des pays, le niveau des dépenses était inférieur à celui de 2008.
La Grèce et l'Irlande ont subi les baisses les plus importantes, respectivement de 11 % et 7 % entre 2009 et 2011. L'augmentation des dépenses de santé a également nettement ralenti dans d'autres pays tels que le Canada et les États-Unis. Seuls Israël et le Japon ont enregistré une accélération de leurs dépenses de santé depuis 2009.
En 2011, ces dépenses représentaient en moyenne 9 % du Produit intérieur brut (PIB) dans les pays de l'OCDE. En France, ce taux atteint 11,6 % du PIB en 2011, soit le niveau le plus élevé parmi les pays de l'OCDE après les Etats-Unis (18 %) et les Pays-Bas (12 %).
http://www.oecd.org/fr/els/systemes-sante/Panorama-de-la-sante-2013.pdf
http://www.inegalites.fr/
L’Observatoire des inégalités : 10 ans déjà !
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Dix ans
d’évolution des inégalités en France : un bilan – 19/11/2013
Les
dix ans qui se sont écoulés ont été marqués par une très nette hausse des
inégalités de revenus …
Les
catégories populaires sont les premières victimes de la détérioration de la
situation économique : le
chômage s’amplifie et concerne de plus en plus les personnes les moins
qualifiées, les habitants des zones urbaines sensibles ou les immigrés. La précarité de l’emploi touche tout
particulièrement les jeunes, pour qui la situation vis-à-vis du logement et
du chômage notamment était loin d’être satisfaisante au début des années 2000
et qui reste toujours aussi dégradée.
L’école, quant à elle, demeure inégale. Les enfants des plus diplômés y
réussissent toujours le mieux. Les écarts d’accès au baccalauréat notamment
restent très marqués selon l’origine sociale.Tout n’est pas négatif pour autant. Certaines inégalités ont évolué dans le bon sens au cours des dix dernières années. Les écarts entre hommes et femmes dans la sphère domestique ou en matière de salaire tendent à diminuer, même si le mouvement reste très lent. Les inégalités d’accès aux technologies de l’information se sont nettement réduites entre les catégories sociales, mais une grande partie des seniors et des catégories les moins favorisées demeurent à l’écart…
http://www.inegalites.fr/spip.php?page=analyse&id_article=1771&id_rubrique=173&id_mot=30&id_groupe=9
http://www.ofce.sciences-po.fr/blog/?lang=fr
-
La séparation des activités bancaires est-elle
inutile? par Jean-Paul
Pollin et Jean-Luc
Gaffard – 19/11/2013
C’est
au niveau européen que se situe la dernière chance d’une réforme structurelle
des systèmes bancaires,
c’est-à-dire d’une séparation entre les activités de banque d’investissement et
celles de banque commerciale. A en croire la profession bancaire et certains
milieux académiques, cette séparation est au mieux inutile et au pire
dommageable…
La
question n’est pas de reconnaître
qu’il existe un risque associé à toute activité bancaire, mais de prendre la mesure des effets de
contagion dont l’activité de marché est la principale responsable. C’est
avant tout des opérations sur produits dérivés que naissent les interconnexions
entre intermédiaires financiers. Ce sont les connexions multiples et mal
identifiées créées par les activités de marché, qui ont eu des conséquences
dévastatrices sur l’activité traditionnelle de crédit des banques, du fait des
risques inconsidérés pris et des pertes enregistrées dans les opérations de
marché…La sagesse voudrait que le système financier soit compartimenté de manière à circonscrire les phénomènes de contagion. La réglementation devrait spécifier les types d’actifs dans lesquels chaque catégorie d’institutions pourrait investir de même que le type d’engagements qu’elle pourrait souscrire. C’est ce qui ressortait de l’arsenal législatif et réglementaire mis en place aux Etats-Unis et dans les pays européens après la Grande Dépression, arsenal largement démantelé en France en 1984 et aux Etats-Unis en 1999 quand un terme a été mis au Glass–Steagall Act. C’est ce qui devrait être remis à l’ordre du jour en revenant à une séparation effective entre banques commerciales et banques d’investissement…
http://www.ofce.sciences-po.fr/blog/banques-separation-activite/
-
http://www.cairn.info/revue-de-l-ofce-2012-3.htm
http://www.bastamag.net/
- Ecarts
de rémunérations entre salariés et PDG : quelles sont les entreprises
françaises les plus inégalitaires ?
par Ivan Du Roy – 21/11/2013
Pour se rendre
compte de l’ampleur des inégalités qui existent au sein d’une même entreprise,
nous avons mesuré l’écart entre la rémunération des PDG et la dépense moyenne
consacrée à chaque salarié de 47 sociétés cotées en bourse. En 2012, avec un écart allant de 1 à 264, l’entreprise la plus
inégalitaire est Publicis, suivie de LVMH et Danone. Les entreprises les plus
« raisonnables » en matière d’échelle de salaires sont Iliad (Free),
Bouygues et Safran.
Au sein des 47
grandes entreprises du CAC 40 et du SBF 120 (Société des bourses françaises, un
indice qui prend en compte les 120 premières capitalisations boursières) que Basta ! et l’Observatoire
des multinationales ont étudié, seules 13 entreprises pratiquent un écart de
salaire « admissible » au sens où le concevait Henry Ford. Toutes les
autres sont au-dessus. L’écart moyen
entre les rémunérations et avantages des PDG et les dépenses moyennes
consacrées aux salariés – salaires bruts, cotisations patronales, primes,
heures supplémentaires, plans d’épargne retraite et mutuelles d’entreprise le
cas échéant – est de 77…http://www.bastamag.net/article3400.html
http://www.metropolitiques.eu/
-
Pourquoi
s’installer en périurbain ? par Josette Debroux – 15/11/2013
À la suite de travaux sur la composition sociale des espaces
périurbains ou les votes de leurs habitants, Josette
Debroux montre comment l’accession à la propriété d’une maison individuelle
en périurbain vient souvent consolider ou prolonger des trajectoires sociales
ascendantes…
Mais
selon les caractéristiques de la trajectoire sociale des enquêtés, ce choix
résidentiel ne revêt pas les mêmes enjeux : schématiquement, il peut
conforter une position sociale « fragile » suite à une mobilité
sociale ascendante, ou compenser une identité professionnelle insatisfaisante dans les situations de
déclassement ou de mobilité ascendante interrompue…Finalement, en dépit de la diversité de leurs positions sociales, les périurbains enquêtés ont en commun d’entretenir un rapport ambivalent à leur groupe d’appartenance. L’espace résidentiel permet un ajustement social…
http://www.metropolitiques.eu/Pourquoi-s-installer-en-periurbain.html
http://www.robert-schuman.eu/fr/
-
Newsletter
n°602 – 18/11/2013
Sommaire :
A la une ! : Editorial - Appli/mobiles - Traité/Elysée - Franco-allemand Crise financière : Eurogroupe - Bulgarie - France - Grèce - Italie - Portugal - Royaume- Uni - Slovénie Commission : Budget - Déséquilibres - Audiovisuel - UE/USA - Normes comptables Parlement : Budget - Espionnage Conseil : Economie/Finances - Assurances Diplomatie : Méditerranée - Moldavie - UE/Monde Allemagne : Prévisions Belgique : BNP Paribas - COMECE France : Emploi/Jeunes - Histoire/Europe Italie : Scission Pologne : Démission Ukraine : Accord/UE? ONU : Bonheur Eurostat : Croissance - Inflation - Commerce - Japon Eurobaromètre : Sciences Etudes/Rapports : Energie - France - Transport aérien Culture : Expo/Versailles - Trésors/Chypre - Expo/Stuttgart - Expo/Paris - Expo/Francfort - Expo/Londres
http://www.robert-schuman.eu/fr/doc/lettres/lettre-602-fr.pdf
http://www.iris-france.org/
-
L’affaiblissement
graduel du rôle politique de l’institution militaire en Turquie
par Didier Billion – novembre 2013
Désormais, par un double jeu complémentaire, le
pouvoir civil se renforce graduellement et l’institution militaire ne semble
plus se trouver en situation de reproduire les schémas qui l’avaient placée au
centre des relations sociales et politiques. De ce point de vue, la
victoire du Parti de la justice et du développement (AKP) lors des élections
législatives de novembre 2002, représenta une indéniable accélération des
évolutions en cours…
Depuis
juin 2007, c’est‐à‐dire depuis la mise à jour d’une
opération antiterroriste qui fit apparaître l’existence d’un réseau clandestin,
nommé Ergenekon, nichée au sein même de l’appareil d’État, l’institution militaire ne cesse en effet d’être soumise à des
offensives judiciaires et médiatiques successives qui entament
progressivement sa position au sein du système politique turc. Pour la première
fois de leur histoire, les membres de l’institution militaire perdent par
exemple le droit de ne pas relever de juridictions civiles…L’état‐major s’est dès lors trouvé dans une situation difficile, pris entre la nécessité de composer entre l’appareil judiciaire et le gouvernement et celle de ne pas mécontenter une grande partie des officiers exaspérés par les enquêtes et les procès.
Depuis 2010, le processus des nominations et des promotions aux fonctions militaires les plus élevées, qui jusqu’alors était l’apanage des militaires eux‐mêmes par l’entremise du Conseil militaire suprême, est désormais étroitement contrôlé par le pouvoir civil en la personne du Premier ministre lui‐même…
On peut donc considérer que les équilibres politiques et les rapports de force sont en train de se modifier en profondeur : de pièce dominante du puzzle étatique l’institution militaire est en train de devenir un acteur dominé…
http://www.iris-france.org/docs/kfm_docs/docs/observatoire-turquie/2013-11-20-Affaiblissement-armee.pdf
http://www.csa.eu/index.aspx
- Les Français et les Inégalités
– 18/11/2013
90 %
des sondés estiment que « si rien n’est fait, les inégalités vont se développer
en France dans les prochaines années ».
Cette crainte du « descenseur social » touche les ouvriers et les employés
(95 % et 91 %), mais aussi les cadres et les professions intermédiaires (92 %).
73 % des personnes interrogées estiment
que ces inégalités sont plus importantes qu’il y a vingt ans…
La
fiscalité arrive en tête avec 29 %, devant les inégalités de salaires (21 %), d’accès aux soins (14 %), ou même
d’accès au logement (13 %).84% des Français considèrent que la lutte contre les inégalités devrait être prioritaire et 81 % estiment que « les gouvernements peuvent s’ils le veulent réduire les inégalités ».
87% des Français estiment que le président de la République François Hollande et le Premier ministre Jean-Marc Ayrault ne s’occupent pas assez des classes moyennes, tandis que 47% déclarent qu’ils s’occupent trop des classes aisées.
http://www.csa.eu/multimedia/data/sondages/data2013/20131114-les-francais-et-les-inegalites.pdf
http://www.ifop.com/?option=com_homepage
- Les fermetures de sites, quel impact sur le vote Front national ? –IFOP Focus n°100 – 20/11/2013
A
chaque fermeture de sites industriels, des élus locaux, des responsables
syndicaux ou bien encore des journalistes avancent sur le ton de l’évidence que
les centaines de suppressions d’emplois vont « fatalement » ou mécaniquement se
traduire localement dans les urnes par une montée du FN lors des scrutins
suivants.
Cette hypothèse d’une
poussée frontiste localisée consécutive à une fermeture de sites se
vérifie-t-elle pour autant à l’analyse ? Il y a tendanciellement un impact réel
mais celui-ci n’est ni automatique
(dans 4 sur 13 le vote frontiste n’a pas été « boosté » par rapport à ce qui
s’est produit sur l’ensemble du département) ni spectaculaire…http://www.ifop.com/media/pressdocument/655-1-document_file.pdf
http://www.ipsos.fr/
- Les Français et l’aide au
développement – novembre 2013
Une majorité
de Français (68%) privilégie le maintien au même niveau (52%) ou une
hausse (16%) de la part du budget de l’Etat consacré à l’aide publique au
développement.
L’aide
publique au développement n’est cependant pas épargnée par les effets de la
crise : un tiers
des Français réclame une réduction de cette part (32%), résultat en forte
progression depuis 2012 (+ 14 pts).Les Français approuvent la nouvelle orientation de la politique d’APD française : si concilier lutte contre la pauvreté et protection de l’environnement est essentiel pour une très large majorité des Français (87%), 1 sondé sur 2 estime que la prise en compte du développement durable dans ses trois dimensions (sociale, économique, environnementale), doit être une priorité de la politique d’aide au développement.
Si les Français restent très attachés à la lutte contre la pauvreté … : favoriser l’accès à l’eau potable (72% de « très important »), lutter contre les pandémies (57%), améliorer l’accès à l’éducation (56%) et réduire la mortalité maternelle et infantile (50%) sont les actions que les Français considèrent comme étant les plus importantes à entreprendre dans le programme d’aide aux pays en développement.
…ils accordent également de l’importance aux questions d’ordre environnemental ou social : appuyer les politiques agricoles pour aider les pays à produire mieux et plus (43%), promouvoir la place des femmes (43%) ou lutter contre le réchauffement climatique (36%) sont des actions qu’une partie non négligeable du grand public considère comme étant « très importante » à entreprendre.
L’égalité des femmes et des hommes apparaît comme étant un véritable enjeu du développement : une large majorité des Français considère que l’égalité des sexes doit être au cœur de la politique française d’aide au développement (86%), plus d’un tiers estimant même qu’elle doit l’être « tout à fait » (38%)…
Les Français continuent à avoir le sentiment d’être mal informés sur la politique d’aide au développement de la France (90%, + 4 pts) et souhaiteraient l’être davantage (81%, + 3 pts)…
http://www.ipsos.fr/ipsos-public-affairs/actualites/2013-11-19-pays-en-developpement-francais-veulent-toujours-aider
http://www.tns-sofres.com/
-
Les Français et consommation collaborative - Observatoire de la confiance de La Poste – novembre 2013
La
consommation collaborative n'est plus un microphénomène et ce sont désormais
48% des Français qui la pratiquent régulièrement et 32% qui disent vouloir s'y
mettre quand 20% seulement y semblent réfractaires. Au total ce sont 8 Français
sur 10 qui pratiquent ou ont l'intention de pratiquer cette nouvelle façon de
consommer.
59% des
Français disent avoir confiance dans les échanges entre particuliers51% des adeptes de la consommation collaborative comptent la pratiquer davantage, 41% autant, 8% seulement moins.
74% des adeptes de la consommation collaborative estiment que leurs changements de comportements seront durables, 59% qu'ils pourront représenter à l'avenir un poids important dans leurs achats et 66% un poids important dans l'économie en général.
Ce sont d'abord des considérations relatives au pouvoir d'achat qui les y poussent : payer moins cher (63% de citations) ou trouver des « bons plans » et bonnes affaires (55%). Mais les personnes qui pratiquent régulièrement la consommation collaborative mentionnent également des motivations touchant explicitement au caractère alternatif de ce mode de consommation : la possibilité de faire durer les objets, de leur donner une seconde vie (38%), le fait que ce modèle de consommation soit meilleur pour la société (28%) ou même le seul attrait pour un modèle différent (18%). Une aspiration, de plus en plus sensible du consommateur, à ne pas forcément consommer moins mais consommer mieux.
http://www.tns-sofres.com///sites/default/files/2013.11.14-confiance.pdf
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